Dans Têtu elle soutient la Gay Pride :
"La Région Île-de-France demeure en 2017 le premier financeur de la Marche des Fiertés, à hauteur de 25.000 euros, soit un quart du budget consacré à son organisation. Cette subvention est identique à celle de l’année précédente et a même augmenté depuis 2015. J’ai d’ailleurs reçu cette semaine les représentants de l’Inter-LGBT auxquels j’ai annoncé que la Région signera désormais une convention pluriannuelle afin de sécuriser son financement : nous voulons être un partenaire durable. J’espère que tous ceux qui ont diffusé des informations malveillantes sur notre désengagement rétabliront enfin la vérité. Je demande à être jugée sur mes actes, qui correspondent à mon parcours personnel et à mes engagements politiques contre l’homophobie. Comme l’an dernier, l’Île-de-France sera présente à cette Marche à travers le CRIPS (Centre régional d’information et de prévention du sida et pour la santé des jeunes), organisme qu’elle finance et qui œuvre pour la lutte contre les discriminations, la prévention du VIH/sida, et les comportements à risque chez les jeunes. Le CRIPS réalise un travail de prévention important dans les lycées.
Enfin, la Marche des Fiertés sera cette année l’occasion pour la Région Île-de-France de diffuser un message sur notre engagement et notre solidarité contre l’homophobie, partout où elle est présente, en France et dans le monde, avec un accent plus particulier mis sur la Tchétchénie où les persécutions se multiplient au vu et au su de tous.
Au-delà du soutien à la Marche, comment la région soutient-elle la lutte contre les discriminations envers les LGBTQI le reste du temps ?
Tout au long de l’année, nous agissons à la Région en faveur de la lutte contre les discriminations. C’est un sujet sur lequel nous sommes particulièrement engagés. Nous sommes la première Région à avoir lancé la pratique du « testing » sur les lieux de travail, de loisirs, de formation et dans les associations. En 2017, nous avons mis l’accent sur les jeunes en réaffirmant notre soutien à des associations telles que le Refuge qui accueille des jeunes LGBTI en situation de détresse : nous avons ainsi apporté cette année une subvention de 150.000 euros afin de financer la construction de studios d’hébergement. Nous aidons aussi le Réseau d’assistance aux victimes d’agressions et de discriminations (RAVAD) en raison de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre ou de leur état de santé. En 2017, nous l’avons soutenu à hauteur de 15.000 euros pour mettre en place des permanences pour le conseil et le suivi juridique des victimes. [...]"
Source : Salon Beige
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