Le pape aux côtés de Giorgia Meloni pour défendre une politique nataliste

Source [Boulevard Voltaire] : Figurez-vous que Giorgia Meloni et le pape François, dont on connaît les divergences sur l'accueil des migrants, se sont retrouvés sur une même tribune, lors des « États généraux de la natalité », et s'accordent pour prôner une politique nataliste. Il est peu probable que Gérald Darmanin, qui accuse Giorgia Meloni de se montrer « incapable de régler les problèmes migratoires », prenne le même chemin. Il serait même capable, dans sa phobie actuelle, d'accuser le pape de flirter avec « l' extrême droite » !

La démographie italienne est en chute libre : entre 2008 et 2022, les naissances ont diminué de 68 %. Sur la seule année 2022, le pays a connu 719.000 décès pour 393.000 naissances. À ce rythme, les 59 millions d'Italiens ne seront plus que 48 millions, dans quatre décennies, a précisé le président de l'Institut italien de statistiques. On en imagine les conséquences économiques et sociales. Le patronat réclame un recours massif à des travailleurs étrangers, mais Giorgia Meloni est plus que réticente et prépare un décret pour limiter leur entrée en Italie.

La présidente du Conseil italien préfère une autre solution. Elle a créé un « ministère de la Famille, de la Natalité et de l'Égalité des chances » pour marquer une « priorité qui dépasse les partis », puisque la natalité est « une valeur ajoutée » pour « tous les secteurs d'activités du pays ». Quelle réactionnaire, n'est-ce pas ? « C'est une question d'avenir », a-t-elle répété, appelant à une « inversion de tendance » contre « la culture dominante », dont elle refuse « la camisole de force idéologique ». Un discours ferme, qu'on aimerait entendre en France, même si la situation démographique n'est pas encore aussi alarmante qu'en Italie mais que seuls le Rassemblement national, Reconquête et, dans une moindre mesure, Les Républicains osent tenir.

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