Source [Le Figaro] Michaël Foessel nous plonge dans la presse de l’année 1938 pour montrer «l’analogie» avec 2018. Quand un philosophe bien-pensant voit ce qu’il n’y a pas et ne voit pas ce qu’il y a.
«Je sais bien que l’humanité ne repasse jamais par les mêmes voies et que le chemin qu’elle suit est un pont qui s’écroule derrière elle. Mais les ruines mêmes qu’elle fait lui servent de matériaux pour ses constructions nouvelles. Dans le présent, ce qu’il y a de plus, c’est toujours du passé et parfois du passé le plus lointain.»
Quelques mois avant qu’il ne devienne ministre de l’Instruction publique de Napoléon III, en 1862, Victor Duruy élaborait une profonde réflexion sur l’histoire devant un parterre de polytechniciens. Cent cinquante ans plus tard, les murs de la même école résonnent de la même idée, même si ce n’est pas avec la même élégance de style. Michaël Foessel, philosophe, professeur à l’École polytechnique, plonge dans l’année 1938 pour y déceler et analyser «l’analogie» avec l’année 2018. Comme son auguste devancier, notre philosophe sait parfaitement que «les causes qui expliquent les événements des années 30 ne se répéteront pas.
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