En quelques années, le mariage et l'adoption d'enfants par deux personnes du même sexe sont subitement devenus une priorité dans le débat public et un standard du conformisme politique. Les militants des "droits homosexuels" sont nettement minoritaires dans leurs propres milieux, mais leurs revendications, très généreusement médiatisées, seront l'un des enjeux majeurs des élections de 2007, pour la présidentielle ou les législatives.

Sans attendre les prises de position trop définitives et les promesses plus ou moins réfléchies, la Fondation de service politique a adressé à tous les parlementaires une note argumentaire sur ces revendications, et sur le lien entre elles (mariage et filiation).

À rebours d'une reconnaissance longtemps partagée, les revendications homosexuelles tentent d'imposer l'idée que la différence sexuelle ne peut pas structurer la société : tout fait social est culturellement construit, qu'il s'agisse de la famille ou de la filiation, on peut donc le discuter et le transformer à l'infini.

Ce postulat invite à faire remonter la réflexion en amont des concepts politiques habituels afin de refonder des évidences qui semblent perdues de vue. C'est ce que se propose l'étude de la Fondation de service politique.

Depuis le début de l'année 2006, des parlementaires se sont mobilisés pour faire connaître leur opposition à l'homoparentalité : ils sont désormais plus de 300. Mais dès le mois de septembre, avec la rentrée politique, c'est chaque élu, chaque candidat ou futur candidat, qui devra se positionner clairement sur des questions devenues décisives. Il appartient à tous les Français de s'emparer du débat - un débat engagé sans qu'ils soient consultés. Ce document de la Fondation de service politique, qu'on trouvera ci-joint au format PDF, peut les aider, arguments à l'appui, à saisir leurs élus pour que chacun se prononce clairement et justement.

Pour en savoir plus :

■ La Note bleue de la Fondation de service politique : Mariage homosexuel et homoparentalité : deux pierres d'achoppement pour les élections de 2007

■ D'accord, pas d'accord ? Envoyez votre avis à Décryptage