LGB

Louis-Georges Barret, candidat dans la 2eme circonscription de Loire Atlantique, revient pour libertepolitique.com sur son engagement et sa vision politique.

Votre candidature :

Pourquoi vous présentez-vous ?

Depuis 20 ans je suis engagé dans le monde associatif et syndical.

J’ai considéré qu’il était temps de convertir cet engagement en parole politique.

Notre société arrive manifestement à un virage susceptible de remettre en cause son humanité. Notre premier devoir est donc de s’engager.

Dans quelle circonscription ?

La 2eme circonscription de Loire Atlantique

Pour quel parti ?

Une volonté initiale d’indépendance pour éviter d’être enfermé.

Aujourd’hui j’ai le plaisir d’être soutenir par le PCD, le CNI, le MPF, France écologie et le parti libéral démocrate.

Qu’est-ce qui vous motive personnellement ?

La défense des plus faibles, la promotion de la famille, la promotion des PME comme vecteur d’emplois…

En quoi votre candidature a-t-elle un sens dans le contexte politique actuel ?

Elle est différente, nouvelle, apporte une parole dite de société civile.

Elle se veut en même temps une candidature de rassemblement pour permettre la victoire.

Comment envisagez-vous votre action si vous êtes élu ?

Comme celle d’un élu au service de la société. Mais également, un élu vigilent capable de promouvoir des projets et de résister à tout ce qui peut conduire notre société à oublier ses principes fondamentaux.

Si vous n’êtes pas élu comment envisagez-vous la suite de votre engagement politique ?

Je continuerai le travail de terrain pour préparer en profondeur l’alternance.

 

Votre programme :

Dans le contexte de crise que nous traversons, comment imaginez-vous les mesures économiques à prendre pour remettre l'économie au service de l'Homme ? En particulier la finance ?

Au sein du petit ouvrage que j’ai écrit et qui est sorti hier, je redis ma volonté de promouvoir les PME comme outil à la fois de transmission éthique et de maintien de bases économiques dans les territoire.

Quant à la finance, il est temps, y compris dans notre camp de considérer que le capital doit être taxé comme le travail….

François Hollande a proposé un programme qui annonce de nombreuses réformes de société directement liées au respect de la vie. Quelles sont vos positions sur l'euthanasie et la recherche sur les cellules souches embryonnaires ? L’avortement ?

Je considère que la Vie est un trésor. Le fait de se donner le droit d’y mettre fin est inacceptable.

Nous devons à la fois rappeler combien toute vie est essentielle, combien toutes les personnes surtout les plus fragiles doivent être protégées par la société à laquelle elles appartiennent.

Nous devons donc nous opposer à tous projets de nature à favoriser de près ou de loin l’euthanasie.

Il en est de même sur les recherches sur les cellules souches embryonnaires. Il s’agit ici de pratiques eugéniques et il n’y a pas de bon eugénisme.

Le Président entend également réformer le mariage civil pour l'ouvrir aux personnes de même sexe. Le ministre de la famille a déjà pris des engagements allant en ce sens. Cela ouvrirait bien évidement la porte à l'adoption d'enfants par des couples homosexuels. Comment vous situez-vous par rapport à ces débats ?

L’altérité est essentielle, par ailleurs, un enfant a besoin pour naitre d’un papa et d’une maman. Nous ne pouvons modifier cette règle essentielle sans atteindre les fondements de notre société.

L'Education nationale est en échec depuis de nombreuses années. En partie parce que cette institution est le siège d'une idéologie permissive, égalitariste et dépassée ; mais aussi parce qu’elle privilégie le « pédagogisme » sur la transmission des savoirs. Quelle est votre analyse et comment redresser la barre ?

Il faut rendre l’éducation aux familles, et laisser l’instruction à école.

Pour ce faire, je veux la création d’une maison des familles dot je détaille la place dans mon livret.

Il faut en profiter pour restaurer l’autorité.

Enfin, je souhaite que soit mis en place le financement par enfant et non par école…

La gestion de l’Education nationale est actuellement très centralisée ce qui peut-être un frein à l’attention aux enfants sur le terrain. Qu’en pensez-vous ?

Notre pays a besoin d’une décentralisation, même si les fondamentaux doivent rester nationaux.

La France est en situation de crise et face à un impératif de mise en adéquation de ses dépenses publiques (55% du PIB) avec ses ressources publiques (45% du PIB). Pourtant elle a l'une des administrations étatiques les plus lourdes d'Europe et ses missions, effectifs et structures n’ont pas évolué malgré la décentralisation et le changement du monde environnant. Les Français la ressentent aujourd’hui comme de moins en moins efficace et de plus en plus contraignante. Comment selon vous serait possible la recherche d’un nouvel équilibre qui ne se traduise pas tout simplement par un surcroît d’effectifs et un surcroît d’impôts, mais un allègement et une plus grande efficacité ?

Je souhaite une modification institutionnelle profonde avec la suppression d’étages administratifs devenus inutiles.

Je détaille le reste de mes mesures dans mon livret dont voici un rapide résumé :

 

I. Mes engagements pour la France

  • Promotion des PME pour la relance de l’emploi

Favoriser l’obtention de prêts à l’investissement ou de fonds de roulement, favoriser le rapprochement entre l’université et la PME, favoriser l’émergence de l’effet de meute (sur le modèle allemand) qui permet à plusieurs PME de s’associer pour aller conquérir un marché particulier.

  • La crise économique , financière et de l’endettement

Supprimer les étages administratifs devenus inutiles et coûteux : suppression des départements et regroupement des régions, maintien de l’échelon local ; garder la monnaie unique qu’est l’euro mais en permettant sa dévaluation pour permettre une reprise des exportations et de la croissance

  • Nécessité de rétablir le lien social

Retour de la valeur travail, promotion de la famille, défense de la vie, et particulièrement des plus faibles, restauration de l’autorité (des parents, des enseignants, des autorités publiques)

  • Place de la personne handicapée, nécessité d’une véritable mixité

Favoriser la mixité dès le plus jeune âge (école) et au sein de l’entreprise en s’appuyant sur le cadre déjà existant donc sans nécessité législative ou de dépenses

  • Protection de l’environnement

Politique de développement durable liée à la promotion de l’homme ; rendre les techniques et produits « bio » accessibles au plus grand nombre ; favoriser la recherche tant en matière de stockage d’énergie qu’en matière d’efficacité des énergies renouvelables ; pas de sortie immédiate du nucléaire.

  • Protection sociale et retraite

Fiscalisation de la richesse de l’entreprise, voire sous forme de TVA sociale ; capitalisation obligatoire d’une part de la richesse produite par chaque entreprise ; le droit à la retraite apparaîtrait ainsi comme un des éléments de la rémunération ; flexibilité dans le moment du départ à la retraite

  • Les institutions

Opposition au droit de vote des étrangers

 

II. Engagements de territoires

  • la circulation à Nantes

Création d’un parking de 300 places à Doulon et création d’un arrêt du tram-train à Doulon ; créaton d’une gare et d’au-moins un arrêt sur l’île Sainte Anne ; création d’un anneau de transport nantais, c’est-à-dire d’une boucle urbaine en tram-train

  • L’urbanisme nantais

Utiliser l’urbanisme pour favoriser le lien social.

  • la santé et le problème du CHU

Organiser un tissu de proximité et une véritable politique locale de santé ; construction d’un nouvel hôpital sous conditions (d’accès, de financements par des partenariats publics/privés, de division du secteur Urgences en quatre pôles géographiques.

  • du bon usage de la dépense publique

Réduction des dépenses publiques nantaises avec un arrêt temporaire des dépenses pour purger la dette de Nantes et repartir ensuite sur de bonnes bases et des investissements raisonnés.