Source [Economie Matin] : Plusieurs projets européens mettent au point de nouvelles façons de lutter contre le trafic international de biens culturels.
Lujza Varga participe au niveau local à une campagne européenne menée pour lutter contre un fléau mondial: le trafic d’objets historiques, et notamment d’œuvres d’art.
Mme Varga travaille pour le Musée national hongrois, qui participe à un projet financé par l’UE ayant pour but d’aider la police, les agents des douanes, les salles des ventes et les organisations comme la sienne à identifier les objets qui pourraient être issus de vols ou de pillages.
Une question de codage
Le projet, intitulé AURORA, cherche des moyens d’étiqueter les objets afin qu’ils puissent être facilement identifiés partout dans le monde. De nombreux musées marquent les objets de leurs collections au moyen de codes que personne à part eux ne sait reconnaître.
«Si un agent des douanes voit un code, il saura probablement que l’objet appartient à un musée ou à un organisme public, mais il ne pourra pas dire auquel», a expliqué Mme Varga. «Nous étudions la possibilité de créer un système plus facile à utiliser.»
À cause de sa situation géographique, la Hongrie se trouve sur l’un des principaux itinéraires empruntés par les trafiquants pour se rendre du Moyen-Orient jusqu’en Europe de l’Ouest et du Nord.
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