Source [Economie Matin] : Le 2 février 2023, les banques centrales parlaient… La FED comme la BCE.
Commençons par la banque centrale qui nous concerne plus particulièrement, puisque ce sont bien les taux de la BCE qui font les prix de nos crédits, qui vont encore monter globalement de 0.5 % puisque la BCE a augmenté ses taux en les passant de 2.50 à 3 %. (Source Boursorama.com ici)
La BCE a également indiqué qu’elle ferait au moins une autre hausse de 0.5 et sans doute une seconde ce qui nous donne un cycle de taux allant au moins jusqu’à 4 % sauf effondrement de l’inflation d’ici-là ce qui est fort peu probable.
Avec cette nouvelle augmentation, cela porte à 300 points de base au total la hausse des taux d’intérêt dans la zone euro depuis juillet, « un resserrement sans précédent dans l’histoire de la monnaie unique ».
« Compte tenu des tensions inflationnistes sous-jacentes, le Conseil des gouverneurs entend relever de nouveau les taux d’intérêt de 50 points de base lors de la prochaine réunion de politique monétaire, en mars, et évaluera alors la trajectoire future de sa politique monétaire », a déclaré la BCE dans un communiqué.
Christine Lagarde a déclaré lors de la conférence de presse que « nous savons que nous avons du chemin à parcourir, nous savons que nous n’avons pas terminé ».
Une déconnexion totale entre ce que dit la BCE et les marchés !
Pour fêter la hausse des taux qui se poursuit, les marchés en particulier le CAC 40, sont allés inscrire de nouveaux records de hausse, ce qui fait même sourire l’agence de presse Reuters (source ici) qui se gratte également la tête en écrivant dans sa dépêche consacrée à la hausse des taux de la BCE que :
« La déconnexion entre le message de la BCE et l’interprétation faite par les marchés fait écho à celle observé mercredi après que la Réserve fédérale américaine a ralenti le rythme de son resserrement monétaire, reconnu que la désinflation était engagée, tout en réaffirmant que les coûts du crédit devaient encore augmenter.
La BCE va réduire par ailleurs le portefeuille d’obligations de quelque 5.000 milliards d’euros constitué ces dernières années au fil des achats réalisés par la BCE sur les marchés pour assurer le maintien de taux très bas.
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