Fraude sociale, absentéisme, délires culturels... Notre palmarès des gaspillages de l'argent public

Source [Le Figaro] : Alors que l'État se félicite de sa politique du «quoi qu'il en coûte», le FMI vient de mettre en garde la France dont la dette continue de dériver dangereusement. En attendant une hypothétique réforme des retraites, l'association Contribuables associés nous prouve, chiffres et exemples à l'appui, que nous ne sommes pas sortis de la folie dépensière.

Sa majesté a bien voulu m'autoriser à remettre sous ses yeux l'engagement qu'elle a pris avec elle-même de me soutenir dans l'exécution des plans d'économie qui sont en tout temps, et aujourd'hui plus que jamais, d'une nécessité indispensable», écrit Turgot, le nouveau contrôleur général de la nation, à Louis XVI, le jour de sa prise de fonction, le 24 août 1774. Cette phrase bien connue des amateurs de lutte contre les déficits avait été lue lors des conclusions de la commission Attali dont Emmanuel Macron était le rapporteur. C'était en janvier 2008, Nicolas Sarkozy était président de la République, et pas plus en 2008 qu'au début du règne de Louis XVI on ne put redresser la barre des finances publiques. Turgot a échoué à redresser les comptes, et le mécontentement populaire s'est transformé en révolution face à un État ­perclus de dette et impuissant à lever plus d'impôts. L'une des maximes de Turgot dans son adresse au souverain était la suivante : «Point d'emprunts, parce que…

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