Fabrice Luchini: «Ce qui m’étonne, c’est que l’admiration n’est plus une valeur fondatrice»

Source [Le Figaro] : GRAND ENTRETIEN - Si, depuis le Covid, les théâtres peinent à retrouver leurs spectateurs, les salles où joue le comédien sont toujours pleines à craquer. «Luchini, ce n’est pas pareil» entend-on souvent. Mais pourquoi?

Il monte sur scène, interprète un texte, l’entrecoupe d’improvisations et crée chaque soir une impressionnante communion avec le public. Cela s’appelle du théâtre. Le comédien reprend au Montparnasse, le 1er novembre, La Fontaine et le Confinement. Il a aussi choisi de reproduire ce qu’il avait inauguré, avec Michel Onfray, lors d’une inoubliable rencontre du Figaro il y a un an: une soirée autour de Nietzsche.

Tous les quinze jours, au Théâtre de l’Atelier il lira des extraits de l’écrivain avant de dialoguer avec un philosophe sur le mystère de cette œuvre inépuisable. Les premiers invités sont André Comte-Sponville, Cynthia Fleury, François-Xavier Bellamy, Pascal Bruckner et Claude Arnaud. On retrouve, enfin, le comédien, chaque samedi sur Radio Classique. La Fontaine, Nietzsche, Bach: exercice d’admirations avec l’un des grands ambassadeurs de notre langue.

LE FIGARO. - Vous avez décidé pour cette rentrée de faire des lectures de textes d’écrivains sur la musique pour Radio Classique…

Retrouver l'intégralité de l'article en cliquant ici