
Source [Marianne] : Aux yeux des correcteurs de l'INSP, l'école des cadres de la haute administration qui a remplacé l'ENA depuis 2022, les candidats sont trop souvent conformistes et prudents. Sauf sur un point : quand ces jeunes malotrus proposent de raboter les retraites. Sans prendre en compte la formation du jury, lui-même composé pour partie de préretraités. Les têtes chenues veillent au grain !
Les candidats à l’ENA (École nationale d’administration) seraient-ils trop peu respectueux, économiquement, de leurs aînés ? C’est ce qui ressort du dernier rapport de l’ENA – désormais baptisée INSP – rendu public ce mercredi 5 février qui flirte, l'espace de quelques lignes, avec le conflit de générations.
Le jury de la session 2024 « sait pertinemment que les profils de chacun de ses membres ont été largement scrutés sur Internet avant l’épreuve orale, dans le but de mieux les connaître et d’imaginer les questions qui pourraient être posées » ainsi que « leurs "marottes" éventuelles », écrit le président des différents jurys, un auguste inspecteur des finances.
Ce qui est « parfaitement normal », dit-il. Il n’est « dès lors pas forcément très habile de citer comme exemple d’économies une ponction supplémentaire, sans aucun argument sérieux – alors qu’il peut en exister –, sur les revenus des retraités, sachant qu’environ 20 % des membres des jurys est constitué de hauts fonctionnaires en retraite ou proches de le devenir », écrit-il, manifestement piqué au vif.
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