Coup de gueule : les librairies ne seraient-elles plus que le relais du gauchisme culturel ?

Source [Elements] : Les librairies ont-elles vocation à vendre des livres ou à être des officines de propagande ? Au vu des choix éditoriaux opérés par certaines d’entre elles, il est permis de s’interroger. Tables de présentation ostensiblement « woke », vitrines militantes, boycott d’auteurs classés à droite… Papivore, Jean Montalte, auditeur de l’Institut Iliade (promotion Léonidas), pointe ces dérives.

Il est entendu que la gauche a pris le pouvoir culturel. Elle brame toujours à qui veut l’entendre qu’elle combat le pouvoir tout en le détenant, lui conférant un statut de victime valorisant alors qu’elle écrase de sa férule toute voix dissidente. Contester, ne serait-ce qu’à la marge, son hégémonie idéologique, est un affront qu’elle ne peut souffrir. L’arrivée malencontreuse dans ses rayons de nouveautés sur lesquelles elle ne peut faire l’impasse – le dernier livre de Zemmour, l’admirable étude historique de Patrick Buisson sur la fin d’un monde rural, catholique, conservateur et patriarcal – représente une résurgence intolérable de la bête immonde qu’elle se doit de neutraliser. C’est ainsi que vous pouvez retrouver dans vos librairies ces titres directement rangés sous l’encart « Extrême droite », au cas où vos narines n’auraient pas flairé l’odeur du soufre. Le libraire s’arroge alors le droit, en sus de son rôle premier de distributeur, de s’introniser critique et vaillant soldat de la bien-pensance, entourant d’un cordon sanitaire les miasmes viraux d’une pensée arriérée et nauséabonde, selon une terminologie aussi usée qu’un sarouel de zadiste. Le dernier Zemmour sera placé avec une circonspection toute de rigueur professionnelle à côté de l’essai sur L’extrême droite littéraire de François Krug.

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