
Source [JDD] : Les commissions d’enquête parlementaires devraient permettre d’investiguer sur des faits d’intérêt public tout en offrant un droit de regard sur l’action gouvernementale. De plus en plus médiatisées, elles se transforment en véritables cabales médiatiques quand elles ne tournent pas au procès politique.
Comme un petit air de procès de Moscou hier sur les ondes. Nous sommes décidément à une époque qui peine à départager ce qui relève du politique, du juridique ou du médiatique. Pour Bernard Arnault, sommé hier de comparaître, Le Monde et Mediapart partageraient des sensibilités communes avec LFI. Or qu’attendre d’un régime qui se sert des journaux pour bâtir ses accusations ? Les commissions d’enquête se construisent souvent autour de preuves apportées par des médias qui, en quête de révélations, se nourrissent du compte rendu de la veille pour apporter un blé nouveau aux meules médiatiques. L’histoire bégaie et ce sont les tribunaux révolutionnaires qui recommencent. Jeunes, non dénués d’un certain talent et portés par une véritable ferveur idéologique, Saintoul ou Léaument s’amusent à endosser le costume de Saint-Just et Carrier. La guillotine en moins.
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