Céline Pina : «Oui, on peut remettre en cause les financements publics alloués à la Ligue des droits de l'homme»

Source [Le Figaro] : Auditionné le 5 avril par les commissions des lois à l'Assemblée et au Sénat, Gérald Darmanin a menacé de remettre en question les subventions publiques accordées à la Ligue des droits de l'homme. Céline Pina dénonce la «dérive» de cette association.

FIGAROVOX. - En réponse à une question d'un sénateur, le ministre de l'Intérieur a estimé que la subvention publique accordée à la Ligue des droits de l'homme «mérite d'être regardée», une association très critique des moyens employés par les gendarmes contre les manifestants. Quel regard portez-vous sur cette polémique ? Faut-il remettre en cause les financements de cette association ?

Céline PINA. - Bien sûr que l'on peut remettre en cause des financements publics à une association. Cela ne l'empêche pas d'exister, elle n'est simplement plus financée par nos impôts. En effet, le financement public n'a jamais été un dû, il se mérite et est censé être lié au fait qu'une association possède une dimension d'intérêt général. La défense des droits de l'homme a en théorie cette dimension, mais qu'en est-il de l'action réellement menée en réalité ? Sert-elle l'intérêt général ou a-t-elle été noyautée de façon à ce que l'aura de l'association lui permette de mener des actions contestables et de soutenir des personnes porteuses d'une idéologie violente en les rendant inattaquables car son sigle les légitime et les revêt d'une forme de vertu? Accuser l'état de racisme systémique, parler de violences policières, cela a un sens et renvoie à l'idée que l'État français n'est plus légitime parce qu'il ne serait plus démocrate ni républicain. C'est évidemment exagéré et extrêmement violent comme accusation mais ce type de positionnement est conforme à la dérive de la LDH, noyautée par les islamogauchistes grâce à son flirt poussé avec Tariq Ramadan au début des années 2000.

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