Pourquoi les bleus n'ont pas mis genou à terre lors du match France/Allemagne ?

Source [eurosport.fr] Alors que l'équipe de France avait prévu de mettre le genou à terre avant Allemagne-France, elle a finalement décidé de s'abstenir. Le manque de solidarité des autres sélections et le climat pas franchement serein autour de la question ont eu raison des intentions des Bleus, selon Raphaël Varane.

Hugo Lloris avait prévenu que les Bleus poseraient le genou à terre avant Allemagne – France en soutien aux victimes de violences et d'agressions racistes, dans la lignée du mouvement Black Lives Matter. Mais les Bleus se sont finalement abstenus. Pourquoi un tel revirement en 24 heures, Raphaël Varane l'a expliqué ce mercredi en conférence de presse. "C'est une décision qui a été prise par l'ensemble des joueurs, a confié le défenseur central des champions du monde. Comme l'a dit Hugo, c'est une cause qu'on soutient. Maintenant, on en a discuté entre nous. Aujourd'hui, ce n'est plus le même symbole."En cause, le climat pas franchement serein qui s'est diffusé autour de la question alors qu'une partie de la classe politique française a dénoncé l'action des Bleus dans la journée de mardi. "C'est plus un symbole de tension et de crispation autour du fait qu'une équipe met un genou à terre ou autre", a expliqué Varane. Le manque d'unanimité des autres sélections a fini de convaincre les Bleus de ne pas s'agenouiller.Seules la Belgique, sous les sifflets d'une partie du public à Saint-Pétersbourg, et l'Angleterre ont entamé le mouvement lors du premier tour. "Il n'y a pas de message unanime avec toutes les équipes, a regretté le Madrilène. On a pris cette décision ensemble, les joueurs. Le groupe France, ça représente 26 joueurs, avec des origines différentes, des couleurs de peau différentes et des catégories sociales différentes. Nous, on veut montrer qu'en étant unis, on peut porter des valeurs. Aujourd'hui, si un message est clair et unanime avec toutes les équipes, la France sera la première à le faire."Retrouvez l'intégralité de l'article en cliquant ici