JO : le casse-tête des transgenres

L’haltérophile Laurel Hubbard entre en lice dans la catégorie des plus de 87 kilos, lundi. La Néo-Zélandaise est la première sportive ouvertement transgenre à participer à une telle compétition. L'article du Monde illustre bien l'impasse que constitue la possibilité pour les athlètes transgenres de concourir dans leur nouvelle catégorie.

Laurel Hubbard le sait. Quand elle entrera sur la scène du Forum international de Tokyo, lundi 2 août, et commencera sa compétition en haltérophilie, elle sera au centre de toutes les attentions. Pas tant pour ses résultats potentiels, mais surtout parce qu’à 43 ans la Néo-Zélandaise, née homme, est la première femme transgenre à participer aux Jeux olympiques (JO).

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« Je ne veux pas changer le monde. Je veux juste être moi-même et faire ce que je fais », avait déclaré Laurel Hubbard en 2017 à Radio New Zealand lors de l’une de ses rares interventions. Pas si simple, en réalité. L’athlète s’est, certes, conformée aux exigences du Comité international olympique (CIO), notamment sur le niveau de testostérone requis, pour prétendre participer aux Jeux et a ainsi été admise pour concourir dans la catégorie des plus de 87 kilos de l’épreuve féminine d’haltérophilie.

Cette décision a, cependant, provoqué des protestations de ses rivales, faisant valoir que son passé en tant qu’homme lui donne un avantage, a fortiori dans une discipline considérée comme très masculine.

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