Covid-19 : la stratégie espagnole

Fin du couvre-feu en Catalogne, durée d'isolement des malades réduite à une semaine à Madrid... Les Espagnols sont déjà dans "le monde d'après".

Le Covid, une simple grippe ? Pour les Espagnols, c'est - presque - le cas. Alors que le pic de la vague Omicron a été franchi mi-janvier dans la péninsule ibérique, le gouvernement du socialiste Pedro Sanchez l'affirme : les dégâts causés par le coronavirus ne peuvent plus être considérés comme la conséquence d'une pandémie, mais plutôt d'une maladie endémique parmi d'autres.  

On ne compte plus les malades

Déjà, Madrid se prépare à ne plus comptabiliser les patients contaminés par le Sars-CoV-2. A la fin du mois de janvier, le décompte exhaustif des personnes testées positives, des hospitalisations et des décès ne sera plus nécessaire, a en effet laissé entendre la ministre de la Santé, Carolina Darias. Et si, d'ici au mois d'avril, un certain nombre de médecins et d'établissements hospitaliers référents demeureront en veille sur le Sars-CoV-2, dans la perspective des prochaines vagues, c'en sera toutefois fini de la mobilisation générale, dès que l'incidence du virus s'envole. 

Le 12 janvier, l'Agence européenne du médicament avait elle-même pronostiqué "une endémisation" prochaine du coronavirus, même si celui-ci "se comporte toujours comme un virus pandémique". Le terme d'endémisation renvoie à l'idée d'un virus présent de manière permanente dans la population, mais de manière extrêmement prévisible, avec une stabilisation quasi définitive du nombre d'individus.

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