Source [Contrepoints] : Jean de Kervasdoué est un excellent connaisseur des controverses entourant l’environnement et la santé, comme son impressionnante bibliographie et ses diverses chroniques l’attestent. Il vient de redoubler ses critiques à l’égard de l’écologie politique telle qu’elle se décline en France et en Europe dans un ouvrage qui vient de paraître[1]. Ceux qui partagent ses points de vue apprécieront cet état des lieux et s’en désespéreront, les autres feraient bien d’en tirer une leçon utile.
C’est une histoire de l’écophobie (οικοφοβία) qui nous est racontée, cette haine de son chez soi, du lieu que l’on habite et où l’on déroule ses activités. Tous coupables ! nous avons en effet un impact délétère sur la nature qui nous entoure, ou plutôt le jardin que nous avons aménagé au cours des millénaires. Le problème est qu’à force d’en méconnaître les enjeux, souvent avec la fierté crasse de ne rien en vouloir savoir, notre société moderne s’est mise à gober mythes après mythes, au point de les adopter comme vérités immuables : les pollutions sont généralisées, les aliments toxiques, les écosystèmes dévastés et nous chauffons une atmosphère en passe de devenir irrespirable. Jean de Kervasdoué les passe en revue dans une langue simple et compréhensible, sans trop de chiffres ni diagrammes. Il en démonte les arguments, ou souligne le manque d’arguments, alors qu’ils sont assénés de manière péremptoire, assurant que notre monde court à sa perte si des mesures radicales ne sont pas prises. Cui bono ?
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