Source [Le Salon Beige] : La Chaire internationale de bioéthique Jérôme Lejeune a organisé le IIe Congrès international de bioéthique à Rome les 17 et 18 mai, sur le thème « Jérôme Lejeune et les défis de la bioéthique au 21ème siècle ». Le congrès s’est penché sur l’actualité de la pensée de ce généticien français pionnier de la bioéthique, pour éclairer les défis contemporains de la défense de la vie humaine. 42 organisations académiques internationales ont participé à l’événement, ce qui en fait une référence mondiale dans le domaine de la bioéthique.
L’événement a commencé par un mot de bienvenue de Jean Marie Le-Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune en France, et de Mónica López Barahona, présidente de la Fondation en Espagne et de la Chaire : « À l’occasion du 30e anniversaire de la mort du professeur Lejeune, ce congrès est guidé par plusieurs de ses discours qui, bien qu’ils aient été prononcés il y a des années, sont toujours d’actualité en raison de leur importance pour le respect de la vie et de l’intégrité de l’être humain ». Dans le cadre de cette introduction, Mgr. Robert Barron, évêque du diocèse de Winona-Rochester (Minnesota) et fondateur de Word on Fire Catholic Ministries, a également remercié la Fondation Jérôme Lejeune d’avoir organisé cet événement « pour relever les défis touchant les plus vulnérables, en traçant un chemin pour défendre la dignité de la personne, comme le professeur Lejeune l’a fait en son temps, et en affrontant la présence d’idéologies qui la détruisent et qui sont de plus en plus répandues dans les cultures ».
L’événement a été marqué par la participation d’orateurs américains de renom, tels qu’Orlando Carter Snead, de l’Université de Notre Dame, qui a souligné qu’« il est nécessaire de réimaginer le contexte humain dans lequel la question de l’avortement n’est pas un conflit entre étrangers, mais implique une mère et son enfant » et que « dans la reproduction assistée, l’enfant ne devrait pas être un objet conçu en réponse à l’individualisme humain ». William Sullivan, de l’université de Toronto et chercheur principal au Kennedy Institute of Ethics de l’université de Georgetown, a également participé au débat. Dans sa présentation, il a expliqué que « beaucoup de morts de personnes souffrant d’un handicap intellectuel et de développement sont déterminées par les décisions et les valeurs de personnes et de systèmes autres que celles des personnes concernées et de leurs proches, » et il a ajouté que « beaucoup de ces personnes meurent aussi seules ».
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