Les études avancées par le lobby homoparental sont plus militantes que scientifiques, dénonce le professeur Berger, pédopsychiatre au CHU de St-Etienne. Au Texas, c'est une étude parue au cours de l'été 2012 du professeur Regnerus, répondant à tous les critères de méthodologie scientifique, qui montre une réelle différence entre les enfants élevés par des couples homosexuels et ceux élevés dans les familles traditionnelles (mis à jour, 02/2013).
"« LE LOBBY HOMOPARENTAL s’appuie sur des études qui, dans leur quasi-totalité, ne sont que pseudo-scientifiques. L’intoxication est suffisamment bien faite pour que tout le monde soit convaincu que ces études prouvent que les enfants élevés par les parents homosexuels vont bien. Pourtant, il suffit de se donner la peine de vérifier la nature des travaux cités pour comprendre leurs faiblesses méthodologiques et leurs biais de recrutement des groupes étudiés [1]. »
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L’auteur de cette charge sans concessions ne saurait laisser nos responsables politiques indifférents au moment où ils s’apprêtent à ouvrir l’adoption, voire l’assistance médicale à la procréation, aux personnes homosexuelles. Maurice Berger est en effet professeur de psychopathologie de l’enfant, chef de service de psychiatrie de l’enfant au CHU de Saint-Etienne et membre de plusieurs commissions interministérielles concernant la protection de l’enfance.
Des études plus militantes que scientifiques
Pour le professeur Berger, « le lobby homoparental utilise une méthode simple, le bluff », tant il « est difficile d’imaginer moins d’objectivité » dans les publications existantes. « No difference ». Telle est la sempiternelle conclusion de l’ensemble des travaux comparant l’épanouissement psychique des enfants issus de couples homosexuels et hétérosexuels.
Or la quasi-totalité ne relève pas de méthodes scientifiques rigoureuses. Aspect clairement militant se fondant sur la parole des « parents » – la plupart du temps volontaires et non tirés au sort, recrutés par les lobbies homosexuels –, absence de groupe de comparaison, défaut d’appareillage entre le groupe étudié et le groupe témoin quand il existe, comparaison avec des enfants issus de couples hétérosexuels mais élevés dans des familles recomposées ou monoparentales, effectifs insuffisants,… Bref, des travaux qui collectionnent des défauts méthodologiques si grossiers qu’ils auraient dû être recalés par n’importe quel comité de lecture digne de ce nom.
Augmentation des dépressions
Mais il n’y a pas que le caractère erroné des travaux brandis par les lobbies à verser dans le dossier à charge contre l’homoparentalité. Une étude parue au début de l’été remet radicalement en cause la ligne officielle qui prévaut jusqu’ici accréditant la thèse selon laquelle il n’y aurait aucune différence en terme de santé mentale entre les enfants élevés par des couples homosexuels et ceux qui le sont par des parents hétérosexuels [2].
Les recherches du professeur Mark Regnerus de l’Université du Texas tordent le cou à ce discours convenu en s’appuyant sur l’examen de 3000 enfants devenus adultes éduqués au sein de huit structures familiales différentes à partir de 40 critères sociaux et émotionnels [3]. Les résultats les plus positifs concernent les adultes provenant de familles « traditionnelles » qui se disent plus heureux, sont en meilleure santé mentale et physique et consomment moins de drogues que les autres.
A l’inverse, les enfants élevés par des lesbiennes sont les plus mal lotis avec une augmentation statistique inquiétante des dépressions dans leur groupe. Les adultes interrogés disent également avoir été plus souvent victimes d’abus sexuels (23% contre 2% chez les enfants issus de couples hétérosexuels mariés) et souffrent plus de précarité économique (69% dépendent de prestations sociales pour 17% de ceux élevés par leurs père et mère) [4].
Pourquoi une telle divergence dans les résultats de ces études de psychologie comportementale ? L’explication tient à la qualité de la démarche de Regnerus qui jette indirectement une lumière crue sur les erreurs méthodologiques des précédentes études. Le professeur texan a pris soin d’effectuer son enquête sur une large cohorte d’adultes contrairement aux anciennes études portant sur des échantillons ridiculement faibles [5]. Par ailleurs, Regnerus s’appuie sur les réponses des enfants eux-mêmes devenus adultes et non sur celles données par les « parents ».
L'intérêt supérieur de l'enfant
Après analyse de l’ensemble des réponses, la conclusion du professeur Mark Regnerus est imparable : le modèle familial reposant sur l’ « union conjugale stable du père et de la mère biologique » – lequel ressemble de plus en plus à une « espèce menacée » (« like an endangered species ») ajoute-t-il avec un brin de malice –, demeure « l’environnement le plus sécurisé pour le développement de l’enfant » [6]. Toute autre combinaison, selon l’universitaire américain, porte préjudice à moyen et long terme à l’équilibre émotionnel de l’enfant, quelles que soient par ailleurs les qualités humaines et éducatives des homosexuels que personne ne conteste. S’engager dans cette voie reviendrait en effet à heurter de front le principe reconnu par la Convention internationale de l’ONU sur les droits de l’enfant selon lequel l’intérêt supérieur de celui-ci, partie la plus faible et sans défense, doit toujours passer avant toute autre considération.
Cette publication – qui confirme le bien-fondé de la structure éthique et anthropologique de l’alliance conjugale entre un homme et une femme pour assurer le plein développement du petit d’homme – ne saurait être plus longtemps passée sous silence alors que le gouvernement s’obstine à vouloir ouvrir le mariage et l’adoption aux couples homosexuels.
Quant aux autres travaux jusqu’ici mis en avant, le professeur Berger enfonce le clou : « La vraie audace de la part du gouvernement n’est pas de soutenir un tel projet de loi, non, ce serait de ne pas avoir peur d’aller vérifier ce qu’il en est réellement, de donner une place au savoir face à l’intimidation et aux études biaisées, et de décider dans un climat plus apaisé. Pourquoi le lobby homoparental ne demande-t-il pas que cette démarche soit entreprise, s’il n’y a rien à cacher ? ». La tenue d’un débat digne de ce nom ne permettrait-elle pas de faire la lumière sur un projet de loi où l’improvisation le dispute à la précipitation ? Dans cette affaire, qui se préoccupe du bien des enfants ?
L'étude Regnerus :
♦ En anglais : www.sciencedirect.com
♦ En français (février 2013) : familleliberte.org (pdf)
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[1] Maurice Berger, « Homoparentalité : intimidation et études douteuses », Débats et opinions, Le Figaro, 3 octobre 2012.
[2] Pierre-Olivier Arduin, « L’homoparentalité discréditée », La Nef, septembre 2012.
[3] Mark Regnerus, “How different are the adult children of parents who have same-sex relationships? Findings from the New Family Structures Study”, Social Science Research 41 (2012), 752-770.
[4] Wendy Wright et Lisa Correnti, « L’homoparentalité n’est pas l’égale de la parenté fondée sur le mariage hétérosexuel », www.c-fam.org, 15 juin 2012.
[5] Xavier Lacroix, « Homoparentalité », Lexique des termes ambigus et controversés sur la famille, la vie et les questions éthiques, Conseil pontifical pour la famille, Téqui, p. 595-609.
[6] « The biologically-intact, stable nuclear family (biological mother and father and their marital stability) remains the most secure environment for child development » in Mark Regnerus, “Response to Paul Amato, David Eggebeen and Cynthia Osborne”, Social Science Research 41 (2012) 786-787.
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C'est l’hôpital qui se moque de la charité ! Monsieur Maurice Berger n'est pas scientifique pour 2 sous ! Il est simplement psychanalyste.
Sans être exhaustif sur l’ensemble des condamnations faites à la psychanalyse dans les nombreux états dans le monde, rappelons succinctement celles-ci :
- En 1980, la majorité des références freudiennes sont retirées du DSM notamment pour absence de scientificité (voir les changements entre le DSM2 et le DSM3).
- En 2004, l’INSERM a produit un épais rapport démontrant l’inefficacité thérapeutique de la psychanalyse pour la majorité de troubles mentaux (Psychothérapie. Trois approches évaluées. Paris : Éditions de l’Inserm, 568 pages).
- En 2010, un rapport de la HAS (Haute Autorité de la Santé) conclut que la psychanalyse n’est pas à recommander pour traiter l’autisme.
Psychanalyse = Charlatanisme !
Aux dernières nouvelles l'« étude » que Regnerus a fait paraître en juin dans Social Science Research est en mauvaise posture. À la suite d'une lettre ouverte, signée par 200 universitaires (sociologues, médecins, psychologues), mettant en cause les erreurs grossières qui s'y trouvent, Social Science Research a fait procéder à un audit par le sociologue Darren Sherkat (qui est membre de son Bureau éditorial) : http://www.impactprogram.org/wp-content/uploads/2012/07/Letter-to-the-editors-and-advisory-editors-of-Social-Science-Research.pdf
Voir le commentaire en entierDarren Sherkat a conclu que l'article de Regnerus, très faible au niveau scientifique, n'aurait jamais dû franchir la barrière d'un comité de lecture professionnel et compétent.
Audit publié dans le n° 41 de novembre de la revue : http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0049089X12001652
Voir aussi, sur YouTube, les parties 3 et 4 d'une conférence donnée par Sherkat à l'Université de Fresno (Californie) sur l'éthique dans la recherche et la publication scientifiques.
Les mots qu'il emploie à l'endroit de l'étude de Regnerus sont sans équivoque. Autrement dit, jour après jour, l'« étude » de Regnerus apparaît de plus en plus pour ce qu'elle est : une planche pourrie.
Ce papier ne fait que rappeler ce qui a été maintes fois constaté avec consternation par des analystes attachés à l'honnêteté scientifique en matière d'épidémiologie au sens sociologiquement large du terme.
Voir le commentaire en entierObservons toutefois que M. Berger ne dispose d'aucune formation à cet égard. Dans divers domaines de militantismes passionnels comme celui-ci mais aussi en matière de rumeur santé-environnement infondée quoique exploitable pour des captations électoralistes irrationnelles (on pense au cas de l'incinérateur de déchets de Gilly sur Isère où de minces traces dans le compartiment végétal ne devait pas justifier l'abattage quelque peu rituel de bétail inoffensif...), on découvre avec stupeur que des personnes formées a priori aux rigueurs de la science s'abandonnent en pratiques indignes pour se prosterner passionnément. Au service de groupes marginaux cherchant à démontrer une "normalité", il n'est pas surprenant que le vice intellectuel le plus tentant est ce que n'importe quel vrai Epidémiologiste (ce que n'est pas M. Berger) qualifie de : BIAIS DE SELECTION autrement dit l'échantillon examiné (faute d'une enquête 100% exhaustive sur la totalité de la population) ne s'affranchit pas du soupçon d'avoir été choisi pour exhiber un résultat "ad-hoc"... D'autres supercheries accessoires peuvent aussi être usitées comme de fabriquer des miroirs fallacieux trompant la méthode "CAS/TEMOIN" en appliquant au choix des "témoins" une autre sélection biaisée (imaginons par exemple que l'on compare sans le dire l'accidentologie routière des éthyliques avec celle d'octogénaires pour démontrer que l'alcool est inoffensif au volant...). Il est surprenant et même inquiétant que M. Berger n'évoque pas nommément la thèse de pédopsychiatrie de Stéphane Clerget, datant d'une petite décennie, et comme par hasard soutenue à Bordeaux où se forme une caste professionnelle particulièrement dangereuse en matière d'anthropologie familiale... Ce phénomène d'émergences de "résultats-plaidoyers" étouffe médiatiquement des études très peu relayées, jamais démenties, et que bien curieusement M. Berger tait alors qu'elles sont Françaises et d'une haute puissance démonstrative !
Personne n'a jamais lu ou entendu M. Berger évoquer la robustissime étude dite "baromètre santé-jeunes" 97/98 menée sur une échantillon loyal et large d'effectif de plus de 6000, laquelle notamment établissait implacablement la nocivité sanitaire comparative des situations d'enfants privés de la bio-parité mère-père, le summum de tous les dangers étant atteint dans les cas de pères hétéros "empêchés" et où les enfants sont mentalement sommés de faire addiction à un étranger prétenduement "beau"-père.
M. Berger semble méconnaître - ou bien pire il refuse cette réalité - la thèse de Paul Archambault laquelle, jamais contestée méthodologiquement, évalue nettement les pertes de CHANCES SCOLAIRES des pauvres enfants attribués judiciairement soit
idéologiquement à un cocon "monoparental", comme fantasmé depuis la loi scélérate
et suicidaire de 1966...
Alors refuser de co-délirer avec les passionnels déraisonnables de l'homofamille : OUI !
Mais reconnaître M. Berger comme un chantre légitime de l'hétéroparentalité : NON !
M. Berger a amplement démontré qu'il ne souhaitait pas protéger le père ordinaire
hétérosexuel.
Une batterie de questions psycho-pathologiques se pose à son égard :
- M. Berger est-il oui ou non dans un déni du Réel à l'encontre de l' ADN ?
- M. Berger se prendrait-il pour un "archange" de la vierge-mère monoparentale ?
- M. Berger a-t-il conscience que l'assignation par Hitler de l'Allemande à la maternité politique exclusive correspondait en ce "Fürher" à son homosexualité dissimulée (confer "La face cachée de A Hitler", du Pr Lothar Machtan) ?
- somme toute qu'est-ce que M. Berger cherche-t-il à nous cacher de lui-même ?
Rappelons-nous que si par humour une sagesse populaire évoque les "savetiers mal
chaussés"... il est en ravanche glaçant d'effroi de savoir, ici comme en URSS, que la profession des psychiatres bat tous les records de maladies mentales ou plus généralement de maladies socio-mentales...