Colère populaire : près de 200 habitants excédés détruisent un campement sauvage de Roms

Source [Paris Vox] : Confrontés à l’inertie des pouvoirs publics, environ 200 habitants de Villeron, dans le Val d’Oise, ont décidé de manifester puis de démonter eux-mêmes le campement sauvage de roms installé dans un bois de la commune.

Les manifestants en colère ont ainsi fait fuir la centaine d’habitants de ce campement sauvage qui vivaient sur place depuis le mois d’octobre dernier. Les gendarmes présents sur place ont rapidement été dépassés mais se sont néanmoins interposés pour éviter les heurts entre les protagonistes et ont pu faire évacuer les habitants illégaux du bidonville.

Le maire (sans étiquette) de Villeron, Dominique Kudla, à l’origine de cette manifestation et de cette expulsion musclée, a précisé que la forêt transformées partiellement en campement regorgeant de détritus était classée. Par ailleurs, les habitants se plaignaient des feux allumés par les roms et des coupes sauvages d’arbres réalisés par ceux-ci. La peur s’était de plus installée dans le voisinage du camp.

Après le passage des villageois, une pelleteuse est venue raser ce qui restait du campement, et des tranchées ont été creusées pour éviter un retour des occupants illégaux.

De son côté, la Ligue des droits de l’homme du Val-d’Oise a jugé l’acte de colère et d’exaspération des villageois « scandaleux et dramatique » et évoqué une « radicalisation ». Pour leur part, les villageois dénoncent le désintérêt et l’impuissance de l’État face à la multiplication de ces « squatts » et des nuisances qu’ils entraînent.

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