Source [Aleteia] : L'Église prévoit un rituel particulier pour les funérailles d'enfants baptisés morts avant l'âge de raison. Elle l'affirme très clairement : ces enfants sont saints et sont auprès de Dieu.
Sur la photo, un petit garçon sourit pour toujours, un pissenlit au coin de l’oreille. Il était beau, Émile. Un si bel enfant ne devrait pas mourir. S’il ne faut pas tomber dans l’engrenage des « pourquoi ? » qui sont toujours vains – les mots de Paul Claudel éclairent ici le drame : « Dieu n’est pas venu supprimer la souffrance, il n’est pas venu l’expliquer, mais il est venu la remplir de sa présence ». C’est cette image que tous ceux qui ont aimé Émile garderont de lui pour toujours, eux qui ont été privés d’un dernier face-à-face, celui de la vie qui contemple la mort pour mettre la mort face à la vie dans l’espérance de la résurrection. Les circonstances de sa disparition et de la mort d’Émile ont empêché pour toujours Colomban et Marie, ses parents, de revoir son visage une dernière fois. Émile, lui, a reposé sous le ciel avant d’entrer dans le Ciel, contrairement à tous ceux qui ont été habillés et bien disposés dans leur lit ou dans leur cercueil.
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