Article rédigé par Le Salon Beige, le 18 septembre 2024
Source [Le Salon Beige] : Communiqué de Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Lejeune
Le journal Le Monde vient de publier un long article intitulé « Comment la Fondation Jérôme Lejeune entrave la recherche française ». Un titre à sensation volontairement dépourvu de point d’interrogation. Donc une affirmation. Diffamatoire à première vue. Comment prétendre en effet qu’une fondation scientifique et médicale entrave la recherche alors qu’elle consacre l’essentiel de ses ressources issues de la générosité de ses donateurs à financer de la recherche ?
Depuis trente ans, la Fondation a relancé un secteur de recherche en déshérence, celui de la déficience intellectuelle d’origine génétique, notamment de la trisomie 21. Elle dispose d’un conseil scientifique indépendant, lance et examine des appels d’offre deux fois par an, a financé la création d’un centre de ressources biologiques qui cède des échantillons aux chercheurs du monde entier. Elle soutient et finance la consultation de l’Institut Lejeune, dont les cohortes de patients porteurs de déficience intellectuelle sont uniques au monde et un outil précieux pour mener des recherches cliniques. Depuis sa création, c’est près de 75 millions d’€ qu’elle a consacré à financer plus de 850 projets, non seulement en France mais aussi à l’étranger. Elle est systématiquement remerciée dans tous les congrès scientifiques auxquels elle participe. Les chercheurs qu’elle soutient publient dans des revues à facteur d’impact élevé. Leurs travaux ont donné lieu à plus de 1.100 publications. Les derniers en date, financés intégralement par la Fondation Lejeune, portent sur les apnées obstructives du sommeil chez le jeune enfant trisomique. Ils viennent de paraître en août 2024 dans l’édition Regional Health-Europe du prestigieux Lancet dont les colonnes sont généralement peu ouvertes à ceux qui entravent la recherche…
18/09/2024 01:00