Article rédigé par Boulevard Voltaire, le 06 mai 2024
Source [Boulevard Voltaire] : Les 19 et 24 avril 2019, les tableaux ornant Notre-Dame de Paris furent évacués de la cathédrale encore fumante. Grâce à Dieu, aucun n’avait été détruit ni abîmé. Les années consacrées à la reconstruction n’ont pas été perdues, puisque les tableaux ont été restaurés, étudiés à la loupe et aux rayons ultraviolets et infrarouges. Ils sont exposés à la galerie des Gobelins, avant de retrouver les murs de Notre-Dame à la fin de l’année.
Parmi les œuvres exposées figurent treize mays. Des mays ? Entre 1630 et 1707, la corporation des orfèvres de Paris offrit, tous les 1ers mai, à la cathédrale un grand tableau, pour le mois de Marie. Les 76 mays furent éparpillés à la Révolution. Leur destin sera varié. Certains ont été perdus, d’autres placés en province. On en comptait treize dans Notre-Dame, lors de l’incendie. Quelques artistes eurent l’honneur d’en peindre deux, l’excellent Laurent de La Hyre (1635 et 1637) et Charles Le Brun (1647 et 1651). Les autres artistes sont Jacques Blanchard, Aubin Vouet, Charles Poerson… ou les moins connus Mathieu Elias, Louis Testelin, Nicolas Loir… Cela fait des mays un ensemble d’une grande importance, avec ses forces et ses faiblesses.
06/05/2024 01:00