Article rédigé par Valeurs actuelles, le 28 novembre 2022
Source [Valeurs actuelles] : Dimanche 27 novembre, les représentants des différents cultes ont affirmé avoir des « positions proches » sur l’euthanasie et la fin de vie, mais se sont refusés à faire front commun sur le sujet.
Ils ne s’opposeront pas de concert à l’euthanasie. Dimanche 27 novembre, les représentants des différents cultes ont affirmé avoir des « positions proches » sur l’euthanasie et la fin de vie, mais se refuser à faire front commun sur le sujet, rapporte Le Figaro. Dans un entretien croisé accordé au JDD ce dimanche, les représentants français du catholicisme, du protestantisme, du judaïsme, et de l’islam ont abordé la question épineuse de la fin de vie et de l’euthanasie. Malgré des « positions proches », ils affirment qu’ils ne publieront pas de déclaration commune à ce sujet. « Non, nous avons plutôt éliminé cette option. Le temps présent est au débat et nous ne sommes pas le tribunal des religions qui jugerait la société », résume le président de la Conférence des évêques de France, Mgr de Moulins-Beaufort.
Un changement de législation sur la fin de vie
« Pour l’instant, la question est : faut-il envisager des changements dans la loi actuelle ? Nous n’anticipons pas. Nous participerons à ce débat (…) ensuite, à la société de faire son grain avec, ou pas », renchérit dans la même interview le Grand rabbin de France, Haïm Korsia.
Le président Emmanuel Macron a évoqué à la fin de l’été un changement de législation sur la fin de vie. Une convention citoyenne formée de 150 Français tirés au sort doit en débattre à partir du 9 décembre. Elle formulera au printemps prochain des propositions censées orienter les choix de l’État, et notamment de décider s’il convient de changer la loi Claeys-Leonetti sur l’accompagnement médical de la fin de vie, éventuellement en légalisant une « aide active à mourir ».
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28/11/2022 01:00