Article rédigé par Le blog de Jeanne Smits, le 26 août 2020
Source [Le blog de Jeanne Smits] Mgr Carlo Maria Viganò adresse un appel urgent et angoissé aux parents catholiques et en particulier aux mères face aux assauts inédits que subit la famille, que ce soit par toutes les manipulations de la culture de mort ou par les règles mises en place actuellement par la « dictature sanitaire en cours ».
Ce texte important est disponible en français ici chez Benoit-et-moi, après avoir paru en italien sur le blog d'Aldo Maria Valli.
Il est remarquable en ce qu'il détaille les différentes manières dont la famille est attaquée : avortement, assauts contre l'essence même du mariage et contre le droit des parents d'être premiers éducateurs de leurs enfants, marchandisation de la procréation, et bien sûr l’« idéologie du genre, avec l’acceptation du vice et la pratique d’un comportement de péché ».
« Si vous pensez que durant le confinement, tous les traitements pour les malades ont été suspendus, mais que les avortements ont continué à être pratiqués, vous comprenez bien quelles sont les priorités de ceux qui nous gouvernent : la culture de mort ! Quel progrès peut-on invoquer lorsque la société tue ses propres enfants, lorsque la maternité est horriblement violée au nom d’un choix qui ne peut être libre, puisqu’il implique une vie innocente et viole un Commandement de Dieu ? Quelle prospérité notre Patrie peut-elle espérer, quelles bénédictions de Dieu, si des sacrifices humains sont faits dans ses cliniques comme aux temps de la barbarie la plus sanglante ? »Mgr Carlo Maria Viganò évoque également les mesures prises contre le COVID-19. Extraits :
« Mais il y a aussi d’autres aspects inquiétants, aujourd’hui proposés, qui concernent non seulement les contenus de l’éducation, mais aussi la manière de participer aux leçons : la distanciation sociale, l’utilisation de masques et d’autres formes de prévention présumée de l’infection dans les classes et les environnements scolaires impliquent de graves dommages à l’équilibre psychophysique des enfants et des jeunes, compromettant la capacité d’apprendre, les relations interpersonnelles entre les élèves et les enseignants, et les réduisant à des automates à qui l’on ordonne non seulement quoi penser, mais aussi comment bouger et respirer. Il semble qu’on ait perdu la notion même de bon sens qui devrait encadrer des choix lourds de conséquences dans la vie sociale et paraissent être un prélude à un monde inhumain dans lequel les parents se voient retirer leurs enfants lorsqu’ils sont considérés comme positifs pour un virus de grippe, avec des protocoles de traitement sanitaire obligatoires appliqués dans les dictatures les plus féroces. »Il est question de tout ce qui a été fait ou omis pour empêcher le soin réel des malades, de la résistance aux vaccins (en particulier ceux utilisant des lignées de cellules souches prélevées lors d'avortements) et de la surveillance à venir.
Nous devons donc prier le Seigneur de donner une voix aux Pasteurs, afin de créer un front uni qui s’oppose à la puissance écrasante de l’élite mondialiste qui voudrait nous assujettir tous. Et il faut rappeler que si les entreprises pharmaceutiques s’engagent sur la seule voie de l’intérêt économique, la voie idéologique est suivie par des gens qui, avec le vaccin, voudraient également implanter des dispositifs permettant d’identifier les personnes ; et que ces nanotechnologies – je fais référence au projet ID2020, aux quantum dots et autres du même type – sont brevetées par les mêmes personnes qui ont breveté à la fois les virus et leur vaccin. En outre, un projet de crypto-connaissance a été breveté pour permettre non seulement l’identification sanitaire, mais aussi l’identification personnelle et bancaire, dans un délire de toute-puissance qui, jusqu’à hier, pouvait être écarté comme un délire complotiste, mais qui, aujourd’hui, a déjà commencé dans certains pays, dont, par exemple, la Suède et l’Allemagne. Nous voyons les paroles de Saint Jean se matérialiser sous nos yeux : « Il fit en sorte que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque sur la main droite et sur le front ; et que personne ne puisse acheter ou vendre sans une telle marque » (Ap 13, 16-17). Il y a à cela une dimension eschatologique :
« N’oubliez pas, chères Mamans, qu’il s’agit d‘un combat spirituel – voire d’une guerre – dans lequel des pouvoirs que personne n’a jamais élus et qui n’ont d’autre autorité que celle de la force et de l’imposition violente de leur propre volonté, tentent de démolir tout ce qui évoque, même de loin, la Paternité divine de Dieu sur ses enfants, la Royauté du Christ sur les sociétés et la Maternité virginale de Marie Très Sainte. C’est pourquoi ils détestent mentionner les mots père et mère ; c’est pourquoi ils veulent une société irréligieuse et rebelle qui se rebelle contre la Loi de Dieu ; c’est pourquoi ils promeuvent le vice et détestent la vertu. C’est pourquoi ils veulent corrompre les enfants et les jeunes, s’assurant des armées d’esclaves obéissants pour un avenir proche dans lequel le nom de Dieu est annulé et le sacrifice rédempteur de son Fils sur la Croix est blasphémé ; une Croix qu’ils veulent bannir, parce qu’elle rappelle à l’homme que le but de sa vie est la gloire de Dieu, l’obéissance à ses Commandements et l’exercice de la charité fraternelle : non pas le plaisir, non pas l’exaltation de soi, non pas la domination arrogante des faibles. »
Il faut vraiment lire l'intégralité de cette lettre : « clic » ici pour rejoindre le site benoit-et-moi.