«Il était une fois un virus» : l'ambassade de Chine publie sa propre chronologie de l'épidémie
Article rédigé par Le Figaro, le 02 mai 2020 «Il était une fois un virus» : l'ambassade de Chine publie sa propre chronologie de l'épidémie

source [Le Figaro] La représentation chinoise à Paris s'en prend directement aux Etats-Unis.

Aucun répit en vue dans la guerre de communication entre la Chine et les États-Unis, voire plus largement l'Occident. En témoigne cette vidéo, en anglais, publiée sur le compte Twitter de l'ambassade de Chine en France intitulée «Once upon a virus» (Il était une fois un virus, Ndlr).

Ce court dessin animé met en scène le dialogue entre un combattant traditionnel, représentant la Chine, et une Statue de la Liberté, représentant les États-Unis. Le contenu peut se résumer en une phrase : en substance, la Chine a averti le monde entier quant à la gravité de la situation et a réussi à endiguer l'épidémie chez elle, alors que les États-Unis n'ont pas voulu écouter les avertissements et sont aujourd'hui dépassés par la situation.

Voici quelques échanges entre ces deux personnages :

CHINE : «Nous avons découvert un nouveau virus
ÉTATS-UNIS : Et alors ?
- C'est dangereux.
- C'est uniquement une grippe
- Portez un masque
- Ne portez pas de masque
- Restez chez vous
- Cela viole les droits de l'homme
- Construisez des hôpitaux provisoires
- Ce sont des camps de concentration
(...)
- Notre système de santé est saturé
- Regardez comme la Chine est arriérée
- Le virus tue des médecins
- C'est typique du tiers-monde.»

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Cette satire mâtinée de considérations géopolitiques pro-chinoises est pour le moins étonnante venant d'une ambassade qui critique ici peu diplomatiquement un autre État. Mais celle-ci n'en est pas à son coup d'essai : mi-avril, elle avait publié sur son site des «observations d'un diplomate chinois en poste à Paris». Dans ce texte, elle déclarait, sans preuve, que le personnel soignant français des établissements pour personnes âgées (Ehpad) avait «abandonné leurs postes du jour au lendemain (...) laissant mourir leurs pensionnaires de faim et de maladie». À la suite de cette publication, l'ambassadeur chinois avait été convoqué au Quai d'Orsay.

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