Article rédigé par Gala.fr, le 31 mars 2020
Source [Gala.fr] Les proches du président Emmanuel Macron regrettent qu’il soit le seul en première ligne et critiquent ouvertement deux ministres pas assez impliqués à leur sens dans la crise.
Emmanuel Macron a choisi de jouer les chefs de guerre et de se présenter sur tous les fronts, Ehpad, hôpitaux… en première ligne. « Le président s’inspire beaucoup de Clemenceau, qui fait partie de son panthéon personnel. Son appel à la mobilisation vient de là », explique un proche du chef de l’Etat au Monde daté du 29 mars.
Emmanuel Macron multiplie les déplacements depuis le début de la crise, sans sacrifier pour autant ce petit rituel privé auquel il tient par-dessus tout. Le dîner quotidien en tête-à-tête avec son épouse Brigitte Macron.
Mais s’il occupe le terrain, le chef de l’Etat regrette les ratés de communication du gouvernement. Ainsi n’a-t-il pas apprécié la sortie de Sibeth Ndiaye sur les enseignants supposés être inactifs depuis le début de la crise sanitaire. « Cette crise est inédite, il est normal de tâtonner », relativise dans Le Monde, Gaspard Gantzer, ancien conseiller en communication de François Hollande, qui connaît Emmanuel Macron depuis qu’ils ont fait l’Ena ensemble. Reste que des proches du président regrettent, selon le quotidien, qu’ il manque un fusible et qu’Emmanuel Macron soit trop exposé dans cette gestion de crise du Covid-19. Un communiquant, habitué de l’Elysée, se montre ainsi très critique envers deux ministres en particulier, toujours dans Le Monde. « Macron est trop seul. A part [Olivier] Véran et [Jérôme] Salomon, qui s’occupent du sanitaire, personne n’imprime, décrypte-t-il. Ce devrait être le rôle du premier ministre [Edouard Philippe] ou [du ministre de l’intérieur Christophe] Castaner de gérer l’opérationnel, mais ils n’y arrivent pas, il manque un échelon ».
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