Article rédigé par Boulevard Voltaire, le 25 mars 2019
[Source : Boulevard Voltaire] Depuis la création de l’État d’Israël, les États-Unis ont fait de sa sauvegarde un principe absolu et l’axe majeur de leur politique au Proche-Orient. Mais une prudence diplomatique habillait toujours cette politique afin de ne pas froisser les susceptibilités des pays arabes alliés. Car là comme ailleurs, il y les bons (Arabie saoudite, Qatar, Jordanie) et les méchants (Iran, Syrie). Pour ces derniers, le mieux serait de changer de régime, mais ça ne marche pas toujours…
Trump a décidé de casser ces codes en vigueur depuis 1948. Plusieurs présidents avaient promis, pendant leur campagne électorale, de transférer l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem afin de satisfaire les électorats juifs et évangélistes. Une fois au pouvoir, ils s’empressaient d’oublier cette promesse afin de ne pas rompre un équilibre précaire dans la région la plus instable de la planète. Trump l’a fait et a mis dans l’embarras ses alliés arabes, les obligeant à condamner mollement voire à accepter l’inacceptable. On peut d’ailleurs, en passant, regretter la grande discrétion de l’Église sur une décision qui remet en cause le statut international de Jérusalem et donc les droits des catholiques.
Avec le Golan, c’est un autre tournant : il s’agit d’une terre syrienne conquise en 1967 lors de la guerre des Six Jours, puis annexée en 1981. La communauté internationale n’a jamais accepté cette annexion, y compris les États-Unis qui, pour le principe, la condamnaient.
Pour lire l'article d'Antoine de Lacoste dans son intégralité : http://www.bvoltaire.fr/apres-jerusalem-maintenant-le-golan-bientot-la-cisjordanie/