Article rédigé par Riposte catholique, le 04 mars 2019
Source [Riposte catholique] Mercredi 13 février s’est déroulée à Matignon la traditionnelle instance de dialogue entre l’Église catholique et les représentants du gouvernement. Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris, participait pour la première fois, et Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille et dont le mandat de président de la Conférence des évêques de France arrive à terme, pour la dernière fois.
Edouard Philippe a entamé la rencontre par les dégradations commis contre des églises : pour l’ensemble de l’année 2018, les actes antichrétiens sont en hausse avec 1063 actes recensés contre 1038 en 2017.
Plusieurs sujets ont été abordés, comme la révision de la loi de 1905, à propos de laquelle les responsables de l’Église souhaitaient exprimer « leur inquiétude, voire leur désaccord ».
« Le gouvernement a bien entendu nos questions », indique le porte-parole de la CEF, Mgr Olivier Ribadeau Dumas.
« Il a aussi précisé que le projet n’était pas encore prêt et qu’en tout état de cause, il ne dérogera pas aux accords diplomatiques avec le Saint-Siège ».
Un texte est en cours de rédaction pour servir de base au travail préparatoire mais le gouvernement réfléchit à la possibilité d’un autre « véhicule législatif » pour court-circuiter le Parlement…
Concernant la prochaine révision des lois de bioéthique, Agnès Buzyn a insisté sur « la nécessité de prendre le temps de la concertation ». « Elle a rappelé qu’il y avait un cap, celui de l’engagement du président de la République dans son programme, mais que tout ce qui figurait dans les rapports ne sera pas forcément inscrit dans le projet de loi ».
Retrouvez l'intégralité de l'article en cliquant ici