Article rédigé par François Billot de Lochner, le 07 décembre 2018
La très courte influence politique d’Emmanuel Macron s’est jouée en trois actes, sur le mode accablant d’une mauvaise tragédie.
Le premier acte de la pièce de théâtre, jouée par l’acteur Macron tout au long de l’année 2017, ne pouvait leurrer que les inconscients ou les adeptes de la méthode Coué. Une campagne du candidat d’une rare vacuité, une prise de pouvoir grandiloquente sous les insignes éclatants de la franc-maçonnerie, l’élection de députés En marche d’une rare nullité, la nomination d’un gouvernement totalement inapte : tout se mettait en place pour que le quinquennat fut un désastre. Le décor était dressé. Fin du premier acte.
Le second acte de la tragédie, qui se joua de l’automne 2017 à l’été 2018, transforma peu à peu Macron en Manu. L’adolescent attardé, qu’il confirma publiquement être, se contentait de réciter des discours qui sont à la véritable intelligence ce qu’Attila fut à la douceur de vivre. Des généralités, des évocations qui se voulaient lyriques, une prise en compte à bras-le-corps de problèmes mondiaux ou interplanétaires que personne ne peut résoudre dans l’état actuel de l’univers, une absence complète de réformes fondamentales pourtant si indispensables, une critique systématique du franchouillard blanc, une accusation non moins systématique d’une France détestée, une coupable passion allemande, une haine pathologique de toute valeur traditionnelle : pour abaisser encore plus la fonction présidentielle, Manu l’adolescent choisira le 14 juillet 2018 et le palais de l’Élysée pour fricoter avec délice avec d’insupportables Africains à la sexualité bizarroïde, puis s’agglutinera à deux repris de justice dénudés lors de son voyage à Saint-Martin. Comme le dit très justement le dicton populaire, on a les amis qu’on mérite.
Le troisième acte, qui s’est ouvert sur une marée de gilets jaunes, annonce une fin de tragédie redoutable pour un Manu devenu Manuscule. Le pouvoir ne peut reculer, ne peut discuter, ne peut réagir, car le pouvoir n’existe plus. Le roi est nu, l’avion sans pilote, la classe politique tétanisée. Jouer au roi du monde quand la France se délite à ce point, ne parler que climat et ouverture des frontières quand l’Etat pressure à ce point les Français pour enrichir un monde politique qui est à la politique ce que Staline fut à la démocratie : tout cela n’a qu’un nom, une bêtise crasse, et tout cela ne pouvait se terminer que par la révolte des Français, et singulièrement des classes laborieuses et méritantes de souche, malmenées à un point inouï par des élites affichant une priorité absolue à toute personne non française. La suite de l’histoire risque d’être riche en enseignements : les dites élites commencent à s’affoler des destructions importantes opérées depuis quelques semaines, qui ébranlent leurs entreprises, leur confort, leur tranquillité apparente. Et qui viennent pour partie des populations immigrées tellement choyées. Affaire à suivre.
Quoi qu’il en soit, Macron semble définitivement dévalué, et n’aura plus aucun levier pour gouverner une France exsangue. Il est désormais totalement inaudible, et rejeté par 80 % des Français. Pour que notre pays, soumis à ses assauts destructeurs, ne meurt pas définitivement, puisse-t-il quitter le pouvoir dans les meilleurs délais.
François Billot de Lochner
Président de la Fondation de Service politique,
de Liberté politique et de France audace