Lors de sa première audience générale du mercredi, Benoît XVI a expliqué le choix de son nom. Il en a profité pour relancer le débat sur la reconnaissance de l'héritage chrétien de l'Europe.

Extraits.

"J'ai choisi le nom de Benoît pour renouer avec l'esprit du vénéré pape Benoît XV, qui guida l'Église dans la période troublée de la Première Guerre mondiale. Il fut un courageux et authentique prophète de paix et il s'employa avec vaillance et courage à éviter d'abord le drame de la guerre et ensuite à en limiter les néfastes conséquences.

Sur ses traces, je désire placer mon ministère au service de la réconciliation et de l'harmonie entre les hommes et entre les peuples, profondément convaincu que le grand bien de la paix est avant tout un don de Dieu, un don malheureusement fragile et précieux, qu'il convient d'invoquer, de défendre et de construire jour après jour, avec la participation de tous.

Le nom de Benoît évoque aussi l'extraordinaire figure du grand patriarche du monachisme occidental, saint Benoît de Nurcie, co-patron de l'Europe, avec saints Cyrille et Méthode et les saintes Brigitte de Suède, Catherine de Sienne et Edith Stein.

La progressive expansion de l'ordre bénédictin qu'il aura fondé a exercé une influence considérable dans la diffusion du christianisme sur tout le continent. C'est pourquoi saint Benoît est si vénéré en Allemagne et si particulièrement en Bavière, ma terre natale.

Il constitue un point de référence fondamental pour l'unité de l'Europe et un appel puissant (forte, ndt) aux racines chrétiennes de sa culture et de sa civilisation, auxquelles on ne peut pas renoncer. [...]"

Benoît pp XVI

Extraits du message à l'audience générale du mercredi, 27 avril 2005.

© Traduction Décryptage.

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Photo : la foule des fidèles, lors de la messe inaugurale du pontificat de Benoît XVI, le 24 avril 2005.

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