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Pascal Ide,Le Christ donne tout,Ed. de l'Emmanuel, 2008, 191 p., 15 €

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Pascal Ide,Le Christ donne tout,Ed. de l'Emmanuel, 2008, 191 p., 15 €
  • Auteur : Mgr Pascal Ide
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Benoit XVI, un pape conservateur ? Benoit XVI, un pape de transition ? Benoît XVI, un pape qui certes parle de manière claire, mais dit des choses que l'on sait déjà ? Et si, tout au contraire, Benoît XVI apportait un autre regard sur Dieu ? Et si toutes ses paroles, ses prises de position étaient inspirées par la contemplation du Dieu amour ?

 

Imprégné de l'Écriture sainte et des Pères de l'Église, mais aussi très à l'écoute du monde actuel, ce grand théologien devenu pape éclaire notre foi et ravive notre espérance en centrant notre regard sur l'essentiel.

 

 

"N'ayez pas peur !" disait Jean-Paul II au seuil de son pontificat. Benoît XVI reprend et poursuit : "N'ayez pas peur du Christ ! Il n'enlève rien et Il donne tout. Celui qui se donne à Lui reçoit le centuple."

 

Fondant son propos sur une connaissance approfondie de tous les textes du pape actuel, émaillant son texte d'anecdotes, Mgr Pascal Ide, qui travaille depuis plus de huit ans à la curie romaine, nous offre ici le premier livre sur la pensée de Benoît XVI.

 

Né en 1957, Pascal Ide est prêtre du diocèse de Paris et membre de la Communauté de l'Emmanuel. Il est actuellement chef du service des universités catholiques à la Congrégation pour l'Éducation catholique. Docteur en médecine, docteur en philosophie, il est en train d'achever une thèse de doctorat en théologie. Il a publié de nombreux articles et une vingtaine de livres dont : Travailler avec méthode, c'est réussir (Fayard) ; Le Corps à coeur (Saint-Paul) ; Mieux se connaître pour mieux s'aimer (Fayard) ; Les Sept Péchés capitaux, en collaboration avec Luc Adrian (Édifa-Mame).

 

 

 

Extrait : Un nouveau regard sur Dieu Ce livre est né d'un double constat. D'abord, le pape Benoît XVI est peu ou mal accueilli. Certains le disent conservateur. Mais que signifie un tel critère ? L'écoute et l'application du concile Vatican II sont souvent considérées comme critères d'ouverture, de progrès. Or, le lendemain même de son élection Benoît XVI affirmait : "Alors que je me prépare moi aussi au service qui est propre au Successeur de Pierre, je veux affirmer avec force la ferme volonté de poursuivre l'engagement de mise en oeuvre du concile Vatican II, dans le sillage de mes Prédécesseurs et en fidèle continuité avec la tradition bimillénaire de l'Église."

 

D'autres en font un pape de transition. N'a-t-on pas dit la même chose de Léon XIII (1878-1903), qui mourut à 93 ans, après un règne de vingt-cinq ans, et laissa une quarantaine d'encycliques, dont la première encyclique sociale ? N'a-t-on pas fait le même pronostic sur Jean XXIII, qui fut à l'origine de la plus audacieuse des initiatives, le concile Vatican II ?

 

D'autres estiment que Jean-Paul II a donné à voir, alors que Benoît XVI donne à entendre. Or, la parole est aujourd'hui plus fragile que le visuel et un geste rejoint souvent plus qu'une parole. Une telle opposition n'oublie-t-elle pas, d'un côté, l'oeuvre écrite, considérable, en quantité, mais aussi en qualité, du précédent pape (à commencer par ses quatorze encycliques et ses exhortations apostoliques, toutes décisives) et, de l'autre, les gestes hautement signifiants du pape actuel (comme la visite d'Auschwitz, le 29 mai 2006, que la nationalité du pape rend d'autant plus symbolique, ou la prière dans la grande mosquée d'Istanbul) ?

 

Ces différentes opinions conduisent à un second constat. La pensée du pape Benoît XVI n'est pas tant méconnue qu'inconnue. Qu'a-t-on lu de lui, hormis les quelques dizaines de pages - très importantes - de son encyclique ? Et bienheureux celui qui l'a non seulement parcourue mais méditée et intériorisée.


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