Au G20, l’invité surprise, le très mondialiste Klaus Schwab, veut « une restructuration de notre monde »

Source [Boulevard Voltaire] : Ce n’est pas la première fois que Bill Gates intervenait au G20 : il l’avait déjà fait en 2011.

Cette fois, il a récidivé aux côtés d’un autre invité de marque, encore plus mondialiste que lui : Klaus Schwab a prêché, le 16 novembre, devant les chefs d’État des vingt plus grandes puissances du monde assortis, curieusement, de l’Union européenne. « Actuellement, ce à quoi nous sommes confrontés, a expliqué le président du conseil d'administration du World Economic Forum basé à Genève et connu par sa réunion annuelle à Davos en Suisse, c’est une restructuration de notre monde profonde, systémique et structurelle. » Toute personne normalement constituée s’alarmerait devant l’ampleur des destructions civilisationnelles qu’on devine sous ce mot. Pas Klaus Schwab, qui appelle au contraire de ses vœux ce vaste coup de pelle.

Au G20, Schwab explique surtout que le désordre dans lequel nos sociétés sont plongées – un désordre largement provoqué par les conséquences de la mondialisation aveugle et forcenée pour laquelle il milite depuis des décennies - peut justement profiter à l’agenda… mondialiste. Ca tombe bien. À condition, toutefois, que ces désordres restent sous contrôle, explique-t-il, car un chaos incontrôlé serait désastreux… pour la mondialisation. Il s’agit, pour lui, d’une période de transition un peu délicate qu’il faut tenter de traverser sans trop de dommages avant d’accéder au nirvana du sans-frontiérisme. « Le monde sera différent une fois que nous aurons traversé ce processus de transition », assure Klaus Schwab au G20. L’arrachement des peuples à leurs patries vu comme l’arrachage d’une dent ou comme une potion de bicarbonate de soude : pas très agréable sur l’instant, mais on se sent mieux après.

Retrouver l'intégralité de l'article en cliquant ici