La semaine où tout va mal : si on cède à l’émotion, on se désole. Si on se compare, on pourrait se consoler

Source [Atlantico] : La semaine s’achève dans le brouillard total sur le plan économique, monétaire, politique et international. Et dans ce brouillard, la visibilité est nulle, donc tout le monde se désole avec raison. Sauf qu’il y a des fondamentaux chiffrés qui pourraient allumer des lueurs d’espoir.

Des fondamentaux chiffrés qui pourraient éclairer un peu le proche avenir existent, sauf que personne ne veut les voir.

La semaine a été désolante et désespérante sur tous les plans.

Sur le front de l’Ukraine, on sent bien que nous sommes arrivés à un point où tout peut basculer, pour l’un ou l’autre des deux belligérants. L’armée ukrainienne a repris des positions stratégiques, grâce aux livraisons de matériels militaires livrés par les Occidentaux des positions stratégiques. Cette reprise a redonné de l’énergie à la résistance intérieure et obligé Vladimir Poutine à radicaliser son discours au point de menacer l’Occident en prétendant une alliance anti capitaliste avec les Chinois.

Les milieux économiques et financiers n’aiment pas de telles agitations belliqueuses, ce qui pèse sur tous les indicateurs.

Sur le front de l’économie, la situation n’est donc pas brillante. Les risques de récession se sont précisés cette semaine. L’activité se ralentit sous l’effet conjugué de trois facteurs : les augmentations des prix de l’énergie, gaz, pétrole, les sanctions économiques qui sont a priori plus douloureuses pour nous que pour les Russes et la hausse des taux d’intérêt orchestrées par les banques centrales.

Sur le front politique, on sent bien que les vieilles démocraties sont paralysées par le jeu d’intérêts contradictoires. Entre les engagements de solidarité avec l’Ukraine, la nécessité de payer cet effort de guerre et les limites de l’opinion à l’assumer d’une manière ou d’une autre, on sent bien qu’une partie des populations commence à manifester contre les gouvernements, accusés d’être responsable des pertes de pouvoir d’achat : en Allemagne, en Italie, en Grande Bretagne, les mouvements populistes plus ou moins poussés par des activistes russes se réveillent.

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