La dissolution de l'UNEF s'annonce noir sur blanc

Source [Le Figaro] Mélanie Luce, la présidente du syndicat étudiant a reconnu mercredi sur Europe 1 que la structure qu'elle dirige organisait des rassemblements interdits aux «blancs».

Le syndicat étudiant de l'UNEF se retrouve, une nouvelle fois, sous le feu des critiques. Dernier épisode mercredi matin : la présidente, Mélanie Luce, a reconnu sur Europe 1 qu'il y avait bien des réunions non-mixtes organisées par son syndicat, interdites aux «blancs», pour évoquer «le racisme»«Ça ne veut pas dire que ce sont des réunions dans lesquelles on prendrait des décisions», a-t-elle jugé bon de souligner.

Invité sur France Inter jeudi matin, Bruno Retailleau a fait part de son indignation. Le président du groupe LR au Sénat souhaite que la présidente de ce syndicat étudiant soit poursuivie en justice. «Je demande au Garde des Sceaux d'utiliser un moyen pour mettre en œuvre l'action publique pour la condamner, ou en tout cas pour rechercher ses responsabilités, pour provocation à la haine raciale», a-t-il réclamé.

L'élu Vendéen, potentiel candidat à la présidentielle de 2022, y voit une nouvelle preuve d'«américanisation» dans le pays, loin du principe d'universalisme à la française. «On est en train d'américaniser la France, de racialiser les rapports sociaux. La civilisation, c'est le dépassement de la nature par la culture. C'est (pas) le retour aux origines, à la race. C'est terrible ce qu'on vit là. Il faut réagir avec beaucoup de force», a jugé le parlementaire LR. «Je vous rappelle que la citoyenneté française, on ne la doit pas à sa croyance, ni à sa couleur de peau, mais à son mérite», a-t-il voulu rappeler.

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