Joe Biden accusé d’être « le cheval de Troie du socialisme »

Source [20 Minutes] Le vice-président a assuré que seul Donald Trump permettrait « à l’Amérique de rester l’Amérique ».

Une bataille pour « l’âme de l’Amérique », reste à savoir laquelle. Comme les démocrates la semaine dernière, les républicains tentent de présenter l’élection comme un choix binaire entre deux visions radicalement opposées. Depuis les jardins de la Maison Blanche, mercredi soir, Mike Pence a accusé Joe Biden d’être « le cheval de Troie du socialisme ». Et le vice-président l’a assuré, que ce soit sur « la loi et l’ordre », les « libertés religieuses ou économiques », seul Donald Trump permettra « à l’Amérique de rester l’Amérique ».

 

Alors que l’ouragan Laura approche des côtes avec des vents pouvant atteindre 230 km/h, Mike Pence, champion de la droite ultra-religieuse, a commencé par envoyer ses prières aux habitants de Louisiane et du Texas, assurant que Donald Trump avait mobilisé tous les moyens de l’Etat fédéral. Quinze ans presque jour pour jour après Katrina, la Maison Blanche a retenu la leçon, alors que George Bush avait été accusé d’avoir tardé à réagir.

 

Mike Pence a évoqué l’autre dossier brûlant du moment, les manifestations contre les violences policières, en prônant – comme Donald Trump – la fermeté. « Je veux être clair : les violences doivent s’arrêter, que ce soit à Portland, Minneapolis ou Kenosha. Nous aurons la loi et l’ordre dans les rues de l’Amérique », tonne Mike Pence.

 

En revanche, le vice-président est resté muet sur les brutalités policières à l’origine de la colère. Pas un mot sur la mort de George Floyd, asphyxié par le genou de l’ex-agent Derek Chauvin. Ni sur les sept balles tirées dans le dos de Jacob Blake par un policier à Kenosha, dimanche. Quelques heures plus tôt, un mouvement de protestation sans précédent des athlètes américains a pourtant poussé les ligues de basket, de football et de baseball à reporter tous les matchs prévus mercredi. Mike Pence, lui, apporte un soutien sans faille aux forces de l’ordre, « qui risquent leurs vies pour nous protéger ». « Jamais nous ne réduirons le budget de la police », promet-il, assurant que Joe Biden – qui a pourtant dit le contraire – voulait defund the police (réduire les fonds accordés aux services de police).

 

Joe Biden a attaqué la gestion de la pandémie du coronavirus de Donald Trump, avec un bilan qui a dépassé les 180.000 morts aux Etats-Unis. Mais Mike Pence, à la tête de la task-force contre le Covid, jure que « le leadership de Donald Trump », qui a fermé la frontière des Etats-Unis aux passagers venant de Chine fin janvier, avait « sauvé des vies ». Selon lui, les Etats-Unis sont « les leaders sur les tests de dépistage et le nombre de ventilateurs disponibles ». Surtout, Pence promet un vaccin « avant la fin de l’année ».

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