Retrait de Benjamin Griveaux : un artiste contestataire russe affirme avoir mis en ligne les vidéos intimes à l'origine du scandale

Source [France TV info]  C'est un artiste russe contestataire qui a mis le feu aux poudres en diffusant sur la toile la vidéo à l'origine de la chute de Benjamin Griveaux. Les bien-pensants ne pourront toutefois y voir la main de Poutine : Piotr Pavlenski est un farouche opposant au régime russe actuel, mais il déteste "l'hypocrisie" de LREM. Si le procédé est peu élégant, on ne peut toutefois contredire le constat...

 Piotr Pavlenski dit avoir voulu "dénoncer l'hypocrisie" de Benjamin Griveaux. "C'est quelqu'un qui s'appuie en permanence sur les valeurs familiales (...) mais il fait tout le contraire", a-t-il affirmé à "Libération".

L'artiste contestataire russe Piotr Pavlenski, qui avait incendié la façade d'une succursale de la Banque de France en 2017, a affirmé vendredi 14 février avoir mis en ligne les vidéos à caractère sexuel qui ont entraîné le retrait de la candidature de Benjamin Griveaux à la mairie de Paris.

Un site a diffusé mercredi 12 février au soir des vidéos intimes et des messages connotés adressés à une femme, affirmant qu'ils émanaient de l'ancien porte-parole du gouvernement. Ils ont été relayés peu à peu jeudi sur les réseaux sociaux, poussant Benjamin Griveaux à se retirer de la course à la mairie de Paris vendredi matin. Le texte accompagnant les vidéos est signé "Piotr Pavlenski" et daté du 1er février. Le site indique en revanche que le contenu a été mis en ligne le 12 février.

Piotr Pavlenski "affirme tenir cette vidéo d'une 'source' qui avait une relation consentie avec Benjamin Griveaux", écrit sur son site Libération, qui a eu un entretien téléphonique jeudi soir avec l'artiste réfugié en France. Ce dernier dit avoir voulu "dénoncer l'hypocrisie" de Benjamin Griveaux. "C'est quelqu'un qui s'appuie en permanence sur les valeurs familiales, qui dit qu'il veut être le maire des familles et cite toujours en exemple sa femme et ses enfants. Mais il fait tout le contraire", a affirmé Piotr Pavlenski à Libération.

"Ça ne me dérange pas que les gens aient la sexualité qu'ils veulent (...) mais ils doivent être honnêtes", a-t-il poursuivi. "Lui veut être le chef de la ville et il ment aux électeurs. Je vis désormais en France, je suis parisien, c'est important pour moi", a ajouté le Russe de 35 ans.

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