Réforme des lycées conséquences sur le latin et le grec

Le député LR Patrick Hetzel a interrogé le ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse sur la réforme du lycée.

En effet, avec la réforme du lycée, le latin, le grec, la langue vivante 3 et les sections européennes vont disparaître en 2020 dans le silence le plus total.

Ainsi, ce qui était la spécialité de terminale est désormais devenu une option. Or les élèves ont droit à deux options pour le bac mais celles-ci sont à présent « financées » directement par les lycées sur leur dotation globale et il s’avère que de très nombreux établissements n’auront pas les moyens budgétaires pour maintenir la deuxième option. On a ainsi une démonstration du catastrophique du « en même temps » avec M. le ministre qui dit vouloir maintenir ces options tout en sachant très bien que les lycées ne peuvent pas les financer en raison de la baisse des moyens.

Les enseignants sont ulcérés du silence à ce sujet, les parents sont catastrophés et les élèves très inquiets, notamment en raison des conséquences pour leur orientation future dans l’enseignement supérieur via Parcoursup où de nouvelles inégalités entre les élèves vont apparaître selon qu’ils pourront avoir l’option de leur choix ou non. Une fois de plus, les élèves seront les victimes de cette politique. Cela signe à beaucoup d’endroits en France la fin des sections européennes, du grec, du latin et de la langue vivante 3. Est-il normal qu’en 2019, un élève ne puisse plus être satisfait intellectuellement à l’école, ne puisse plus avoir de l’ambition et se donner les moyens de réussir ? Il lui demande également s’il est normal de contribuer ainsi à baisser le niveau des élèves.