Dans la Sarthe et partout en France, les saisonniers français sont remplacés par des demandeurs d'asile

Le terrible scandale des "emplois que les Français ne veulent pas exercer", ou quand chômage et main d'oeuvre immigrée à bas coût cohabitent sans vergogne, pour le plus grand intérêt des employeurs. 

Source [lemediapourtous.fr] 

Tadamoon (“solidarité” en arabe) est une association basée au Mans et dont le but est “d’accompagner les demandeurs d’asile et réfugiés, sur un plan humain, juridique et matériel”. Dans un article qui lui est consacré, Radio France nous informe que pour la troisième année consécutive, cette association organise le déplacement de demandeurs d’asile vers Chenu (72) et Saint-Aubin-le-Dépeint (37) pour faire la cueillette des pommes. Et le phénomène est national.

Un bus entier (payé par la ville du Mans, la métropole, le département et l’Etat et partiellement par les demandeurs d’asile – 3 euros par personne) va donc faire la navette chaque jour depuis le Mans pour amener 53 Soudanais, Yeménites, Ethiopiens, Tchadiens ou Erythréens dans le sud de la Sarthe, afin d’y être employés dans une plantation de pommes pour 700€ les 15 jours de travail, affirme Radio France. Les producteurs locaux disent “manquer de main d’oeuvre” dans une région où le taux de chômage dépasse les 10%.

L’explication est simple : les horaires élastiques et les bas salaires découragent de plus en plus les potentiels candidats aux emplois saisonniers. C’est ainsi que professionnels du tourisme, restauration, hôtellerie et agriculture de cueillette manquent cruellement de main d’oeuvre (environ 100.000 bras) malgré un chômage de masse de 2,6 millions de personnes, sans compter les millions de personnes à la “périphérie” du chômage. C’est ce qui explique la promotion faite à l’accueil des “migrants” par les médias, au service du grand capital. Plutôt que de résoudre la pénurie de main d’oeuvre par une hausse des salaires, ils la résolvent par le constitution d’une nouvelle armée de réserve du capital, capable de faire le travail difficile et mal payé que les locaux ne veulent plus accomplir à ce tarif. Rappelons que la liberté de circulation des hommes est un des trois piliers du néo-libéralisme, avec la liberté de circulation des capitaux et des marchandises. Francis Bouygues dans les années 70 ne disait pas autre chose… et les gauchistes qui se battent pour “l’humain” en cautionnant cette immigration sont les tartufes du capitalisme le plus vorace et inhumain.

Ci-dessous, une interview de Francis Bouygues sur l'immigration :