Les indépendantistes catalans n'ont pas de chance

Les indépendantistes catalans n'ont pas de chance. Ils arrivent trop tard dans une Europe trop vieille, où on a le patriotisme honteux, où les élites se la jouent citoyens du monde et grands européens", note Éric Zemmour, selon qui "le nationalisme est vu par nos progressistes d'aujourd'hui comme une maladie honteuse qu'il faut éradiquer".
"Les Catalans sont des gens obstinés", explique le journaliste. Et "à chaque fois que la Catalogne se révolte, Madrid réprime", ajoute-t-il. Et de constater que "seuls les matchs de foot entre le Real Madrid et le Barça permettent aux Catalans d'exprimer leur nationalisme"

"Quand Franco meurt en 1975, on danse dans les rues de Barcelone. En 1978, la Catalogne et toutes les autres régions espagnoles deviennent des régions autonomes. C'est "cafe para todos" ("café pour tous")", narre Éric Zemmour. "On croyait que le café clôturerait le repas des nationalistes catalans, il leur avait seulement ouvert l'appétit", conclut-il.