[Source : Nouvelles de France]

Nos lecteurs qui n’ont pas voté pour lui au premier tour n’auront aucun regret, les autres avaleront bien sagement cet énième couleuvre :

Un peu plus d’une semaine avant le premier tour de l’élection présidentielle, François Fillon avait affirmé qu’il pourrait nommer des membres de Sens commun au gouvernement s’il était élu.

(…) à l’heure du bilan de la défaite, le candidat de la droite de regretter cette dernière séquence de campagne autour de Sens commun, après les séquences autour des affaires. Selon le Canard Enchaîné de ce mercredi 26 avril, François Fillon estime ainsi avoir été « totalement plombée » par cette fin de campagne. Et d’ajouter, alors qu’il défendait encore Sens commun quatre jours avant le premier tour :

Pendant une semaine, je n’ai parlé que de Sens commun. Et ça a occulté tout le reste.

Même analyse de Luc Chatel qui va encore plus loin en estimant que sans cette séquence, François Fillon aurait pu se qualifier pour le second tour face à Emmanuel Macron et malgré une image fortement entachée par les affaires :

Fillon aurait dû tenter de corriger sa déclaration. Mais, comme c’est un type orgueilleux, il ne l’a pas fait, et cette histoire nous a fait perdre des voix, et peut-être la qualification pour le second tour.

Rappelons que sans les naïfs de Sens Commun, François Fion n’aurait pas dépassé le stade des primaires et n’aurait sans doute pas fini la campagne alors qu’il était lâché par tous dont l’UDI qui n’a pourtant jamais craint de perdre sa centaine d’investitures. Sa défaite électorale n’est que justice, souhaitons désormais que l’appareil judiciaire règle son compte à ce véritable parasite de la République.

Eric MARTIN