Source [Causeur] : La médecine en France aujourd’hui est celle d’un pays tout simplement moins riche qu’il n’était autrefois. Et cette médecine elle-même est divisée en catégories différentes dont certaines sont moins performantes que d’autres. Ces problèmes sont particulièrement visibles le 15 août. Récit et analyse du médecin, Jean Lacau St Guily.
Ce Quinze-août d’une année incertaine a été une fois de plus pénible dans les hôpitaux français. Les professionnels en poste essayent de le faire savoir et même les pouvoirs publics consentent à le reconnaître, peut-être parce que, démissionnaires, les ministres concernés peuvent dire officiellement qu’ils sont impuissants. Il est peut-être temps de manger le morceau : c’est notre pauvreté collective que les uns après les autres nous expérimentons en médecine comme ailleurs, pauvreté d’un pays qui fut riche, pauvreté désormais française, mais relative bien sûr. Dans les années de prospérité, celles des années soixante, soixante-dix et immédiatement suivantes, nous avions de tout en abondance partout, ce qui est un marqueur de richesse ; l’égalité républicaine était un mot compris de tout citoyen. C’est de médecine que je parle, on ne pourra pas me taxer de sortir de ma zone de compétence quoique j’aie bien des choses à dire sur le reste.
- Une vague bleue
- SNCF: l’exemplaire ponctualité
- Harcèlement scolaire: ce que Gabriel Attal peut...
- Poitiers, Rennes, Marseille… la France orange m...
- L’Eglise catholique, piñata favorite de la gauche
- Doliprane: un symbole cher payé
- Responsables, mais plus coupables
- OQTF, un feuilleton français
- Attal / Borne: petit arrangement en lousdé
- Après Philippine, elles ne veulent plus sortir...