Source [Contrepoints] : L’écologie politique instrumentalise la science à des fins idéologiques. Pourtant, la lutte pour un meilleur environnement ne pourra se faire sans croissance et progrès.
Pour réduire l’empreinte carbone : Tour de France transformé en tour de Bourgogne ; enseignement à distance et télétravail généralisés ; quota d’un steack par mois et d’un achat de vêtement par an et par personne ; interdiction des pelouses et piscines individuelles…
Vous avez, bien sûr, deviné qu’il s’agit là de science-fiction. Plus précisément d’anticipation, c’est-à-dire de ce qui pourrait arriver demain. En effet, pas un jour ou presque ne passe sans que les pouvoirs publics français ou européen n’instaurent des mesures décroissantistes, ou ne durcissent les normes en matière de transport, logement, alimentation. Un contrôle renforcé de nos interactions et modes de vie dans l’objectif obsessionnel d’arriver un jour au Graal du zéro carbone net.
Un insidieux agenda radical
Les gouvernements n’assument certes pas un agenda aussi radical que celui évoqué plus haut, ou la prescription de « quatre voyages en avion maximum dans toute votre vie » faite, d’un air presque jubilatoire, par l’un des gourous les plus influents de ce discours, dont l’absence totale de doutes et de prises en compte d’hypothèses diverses signe, en fait, la démarche non scientifique. Discours martelé aussi par les militants-délinquants détruisant cultures, routes et usines, ainsi que les diverses vedettes qui, Tartuffe, se rendent aux quatre coins du monde en avion pour expliquer qu’il ne faut plus le prendre.
Mais un chemin équivalent est bien tracé par les pouvoirs publics.
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