Source [Le Salon Beige] Il semble que notre vraie droite en reconstruction soit atteinte d’une cécité, ou d’une envie irrépressible de faire la sieste au moment où une des pires « lois », si tant est qu’on puisse donner ce nom aux oukases pseudo-démocratiques ourdis par l’oligarchie en sa version macronienne, soit sur le point d’être générée par cette boite d’enregistrement maléfique qu’est devenu le Parlement « français ».
Pour ceux qui s’intéressent d’un peu près au sujet, il apparait pourtant clairement que la « loi » sur les « fake news » est en soi une désinformation à part entière, et un outil de manipulation des masses. Les circonstances la rendaient inévitable : l’oligarchie se rend bien compte que depuis quelques années, elle perd régulièrement des « parts de cerveau » dans l’opinion publique, sensée être en même temps le peuple souverain.
À vrai dire, si la Russie inquiète l’Occupant (les attendus de cette loi et les dispositifs opérationnels qui l’accompagneront, sont presque exclusivement tournés vers ce pays), ce n’est pas tant parce qu’elle serait activement hostile vis-à-vis de la France, mais pour une raison fondamentale de philosophie politique et de vision du monde. La Russie est en effet porteuse d’un modèle alternatif au Grand Tout mondialiste dans lequel cet Occupant veut nous faire disparaitre, qui rejoint pour partie celui que notre droite catholique et française toujours, en son aile marchante renaissante, s’efforce d’exprimer dans une approche renouvelée. C’est donc bien la remise en cause de la « totale démocratie » libérale-libertaire qui conduit l’apprenti-dictateur Macron et sa clique à vouloir mettre en place une loi fondamentalement scélérate. Un tel projet risque en effet de briser l’élan de ré/contre/alter information qui ne cesse jusqu’ici de gagner en énergie salvatrice. Encore une fois, ne nous y trompons pas, c’est bien tout ce que la France peut compter de partisans de sa survie comme nation chrétienne millénaire, attachée à la loi naturelle, à son identité et à sa souveraineté qui est visé par ce mécanisme funeste !
Une telle loi, dont l’éventuelle application efficace vouerait quasiment à la stérilité, au moins aux catacombes médiatiques, tous les bons combats, ne semble pourtant pas susciter « chez nous » la mobilisation qui s’impose. À l’assemblée même, certes selon les informations disponibles, il semble que seul Mélenchon sonne l’alarme. Il y a pourtant urgence! Cette loi des suspects de pensée déviante risque de nous faire perdre les maigres gains de mobilisation laborieusement acquis ces dernières années!
À l’appui de cette diatribe, un extrait d’un texte tout récent de Slobodan Despot, qui, s’adressant aux mânes de Bernanos, sonne lui-même ce tocsin, avec un talent infiniment supérieur au nôtre. (en allant au-delà de la mention "suite de la note" vous trouverez l’intégralité de ce texte extrait du média « le drone », que nous avons découvert aujourd’hui-même).
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