La dernière conférence-débat organisée par l'Association pour la Fondation de Service politique à l'espace Bernanos, le 9 février 2011, était consacrée au Tea Party. Nous recevions le philosophe Henri Hude : Faut-il prendre le Tea Party pour de l'arsenic ou de la camomille ? 

Lire en Amérique ce qu'écrit la presse française sur le mouvement Tea-Party donne l'impression de dormir debout explique Henri Hude, de retour des États-Unis où il vient de passer quatre mois.

Deux conceptions de la démocratie s'affrontent désormais outre-Atlantique, autour de ce phénomène inclassable : la démocratie idéologique et la démocratie réelle, où le pouvoir du sens commun de la classe moyenne cherche à se faire entendre. Qu'est-ce que réellement le Tea Party ? Pourquoi fait-il peur aux grands partis de l'establishment ? Quels sont ses fondamentaux politiques, économiques et culturels ? Quels sont ses véritables leaders ? Ce mouvement est-il l'expression d'une émotion extrême, populiste, marginale et passagère ou l'élan d'un sursaut conservateur typiquement américain ? Et si le Tea Party signait le retour de la politique, tout simplement ?

 

Propos recueillis par Jérôme de Saint-Chamas

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Paris, Espace Bernanos, 9 février 2011

Henri Hude
Normalien, philosophe, dirige le pôle d'éthique au centre de recherche des Écoles de Saint-Cyr-Coëtquidan. Dernier ouvrage paru : Démocratie durable, penser la guerre pour faire l'Europe (Éd. Monceau, 2010) (disponible sur www.henrihude.fr).

 

Pour en savoir plus :

Henri Hude : Faut-il prendre le Tea party pour de la camomille ?
Libertepolitique.com, 12 novembre 2010