Source [Boulevard Voltaire] Le débat sur l’obligation vaccinale et le passe sanitaire débute à l’Assemblée nationale.
Le Rassemblement national, absent aux manifestations et assez discret sur le sujet, se contente-t-il du service minimum ?
Réaction et mise au point de Nicolas Meizonnet au micro de Boulevard Voltaire.
Les débats sur le passe sanitaire ont commencé à l’Assemblée nationale. Quelle est la position du Rassemblement national sur ce sujet ?
Le Rassemblement national est clair vis-à-vis du passe sanitaire : les députés du RN voteront résolument contre ce passe sanitaire qui, en réalité, est une obligation vaccinale déguisée. Nous ne sommes pas contre la vaccination, d’ailleurs, je suis moi-même vacciné, mais il faut laisser à nos concitoyens la liberté de décider s’ils veulent se faire vacciner ou non. Il s’agit de défendre le principe de liberté qui, aujourd’hui, est piétiné par la majorité LREM.
On a l’impression que le RN assure le service minimum, sur cette question.
Je ne crois pas. Il ne faut pas hystériser le débat pour rester crédibles dans notre opposition. Marine Le Pen partage la tribune très claire de François-Xavier Bellamy : on ne peut laisser faire cette dérive brutale, autoritaire, d’Emmanuel Macron. Nous souhaitons défendre les libertés individuelles et ne voulons pas qu’une partie de nos concitoyens soit mise au ban. Aujourd’hui, on se vaccine pour que les personnes les plus fragiles ne soit pas touchées par le virus. Il serait judicieux de faire une campagne d’incitation au vaccin auprès de ce public fragile plutôt que de contraindre l’ensemble de la population à se faire vacciner. C’est injuste et cela nuira aux commerçants, restaurateurs et cafetiers qui ont largement été impactés par la crise.
N’a-t-on pas oublié la responsabilité du gouvernement dans cette crise ?
Je pense que c’est la stratégie gouvernementale de cliver la société et faire en sorte que ceux qui sont pour la liberté vaccinale passent pour des anti-vaccins.
Lors de la crise des gilets jaunes, on a opposé nos concitoyens entre eux. Il y avait les policiers contre les gilets jaunes. Aujourd’hui, ce sont les anti-vaccins contre les pro-vaccins. Le débat n’est pas là. Au Rassemblement national, nous refusons ce clivage. Nous pensons, au contraire, qu’il faut apaiser les débats et arriver à obtenir une sorte d’unité. Ce n’est pas le parti pris par Emmanuel Macron.
La présence de Florian Philippot empêche-t-elle la venue d’élus du Rassemblement national dans les manifestations ?
Je ne crois pas. Florian Philippot manifeste à Paris. De mon côté, j’aurais très bien pu manifester à Nîmes aux côtés des habitants de ma circonscription qui y étaient nombreux. La présence de Florian Philippot ne dissuade pas qui que ce soit d’aller manifester. Il n’est pas exclu que d’autres députés ou moi-même allions dans les prochaines manifestations. Chacun est libre.
Ce qui compte, c’est le message politique in fine. Nous sommes élus non pas pour défiler mais pour défendre des idées au Parlement, et c’est ce que nous allons faire dès mercredi.
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