Le Festival de Cannes se termine sans avoir décerné la moindre « Palme » à Marlène Schiappa. Le scandale est énorme.

Dans un ouvrage intitulé Maman travaille publié en 2011, la toute nouvelle bombardée secrétaire d’État chargé de « l’Égalité entre les femmes et les hommes » détaillait la manière de jouer la comédie pour obtenir des congés pathologiques après une maternité. Tenue, mimiques, coiffure, attitude, un peu de larmes mais pas trop : tout est détaillé en un cours de théâtre qui laisse l’Actors Studio loin derrière. Le jury cannois n’a pas jugé bon de récompenser ce cours magistral… Tout fout le camp.

En suivant les dix conseils prodigués par madame Marlène, n’importe quel quidam en bonne santé peut passer facilement pour un dépressif au bord du suicide. Se faire moche, tousser, se tenir la tête, pleurer mais déclarer entre deux sanglots que l’on s’était promis de ne pas le faire. Toujours penser à la finesse du jeu ! Le spectateur est coriace.

Dans ce cas de figure « congé maternité », tout naturellement, le bébé est mis à contribution. Ses cris de détresse parce que la maman a choisi de venir au moment de son repas feront craquer le préposé. Pour parfaire le tableau, la jeune femme prendra soin d’extirper le biberon avec moult difficultés.

« Ça fait plus misérable », précise la professeur. Au terme de cette lutte sans merci avec le satané biberon, reprendre l’attitude « au bout du rouleau ». Sur ce sujet, les trucs et astuces foisonnent…

« Bien évidemment cette démonstration est un brin exagérée pour l’humour », conclut la madone des tire-au-flanc. Se faire accompagner par Pierre Richard ou brandir une photo de Louis de Funès à un guichet de la Sécu ne donne rien. Il était bon de le préciser.

Habituée du genre, dans un ouvrage précédent destiné aux femmes rondes, Marlène Schiappa donnait également quelques conseils judicieux. « Mentez sur votre poids quand vous draguez en ligne… Mais pas trop ! » Filoutage en toutes circonstances : Sécu, rencontres, surpoids, en marche, à l’arrêt…

Nul doute que cette virtuose de l’embrouille a appliqué sa méthode pour se hisser jusqu’au dieu Macron. Si peu crédible lors de sa dernière vidéo où elle effectue une prestation toute en fadaise, il faut lui reconnaître un talent incontestable pour faire illusion. Le trou de la Sécu en atteste. Chacun attend, désormais, la notice façon « Ikea », les dix conseils imparables pour devenir secrétaire d’État quand on a le mental d’une animatrice de centre socioculturel. Emmanuel Macron entouré d’une Marlène Schiappa et de « Zézette », du Père Noël est une ordure aux prises avec sa feuille de Sécu… Le gouvernement aurait une certaine allure.

Source : Boulevard Voltaire