
Source [Contrepoints] : Le libéralisme a longtemps été méfiant à l’égard du référendum pour de multiples raisons. Pourtant le recours à une pratique institutionnelle délaissée depuis 20 ans devrait rallier leurs suffrages, non seulement par souci de bonne démocratie mais au nom même de l’inspiration profonde du libéralisme, face aux dérives actuelles du pouvoir d’État.
Le référendum n’a pas bonne presse chez les libéraux. Des raisons à la fois philosophiques et historiques expliquent leur longue méfiance à l’égard de la consultation directe du peuple : son usage plébiscitaire au service d’un pouvoir personnel par le bonapartisme ; la préférence libérale pour le régime représentatif confiant la gestion des affaires publiques aux détenteurs de « capacités » ; et surtout la crainte de la « tyrannie de la majorité », dénoncée tant par Tocqueville que par Mill, encore plus redoutable pour les droits individuels que l’arbitraire du pouvoir monarchique.
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