
Source [Atlantico] : Mario Draghi, l’un des plus fins stratèges européens, voit dans le désengagement américain une occasion manquée. L’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche aurait pu offrir à l’Union européenne l’opportunité historique de s’affirmer comme puissance autonome, en renforçant sa défense, son économie, et sa souveraineté politique. Mais entre lenteurs institutionnelles, divergences nationales et immobilisme budgétaire, les promesses d’une Europe forte peinent à se concrétiser. Pour Draghi, le nouvel ordre mondial impose un choix clair : s’unir ou s’effacer.
Mario Draghi ne décolère pas. L’ancien président de la Banque centrale européenne n’a jamais été très fan de Donald Trump, c’est le moins que l’on puisse imaginer. On ne peut donc pas dire qu’il se réjouissait de son arrivée à la Maison Blanche… sauf qu’il pensait que la stratégie américaine de déconstruction de l’ordre mondial, sa volonté de se retirer des principaux théâtres de guerre sur la planète et surtout l’organisation d’un face-à-face conflictuel avec la Chine allaient créer une opportunité historique pour que les membres de l’Union européenne donnent à l’UE une force et une indépendance qu’elle n’était jamais parvenue à installer. Mario Draghi a expliqué, depuis presque six mois, dans de nombreuses conférences, que le nouveau président américain pouvait rendre un grand service aux Européens. Ca n’était pas de la provocation . Une simple conclusion de la confrontation des forces géopolitiques .
Si les États-Unis abandonnaient leur fonction de gendarme du monde, si l’OTAN se retirait des lieux où elle est installée, et si Washington signait des accords unilatéraux avec des partenaires qui peuvent lui servir, soit de débouchés, soit de fournisseurs… les dirigeants européens n’avaient que trois solutions :
- 1er solution , soit se séparer et se rallier chacun à la puissance mondiale avec laquelle ils auraient pu avoir des affinités particulières, et c’en était fini de l’Union européenne. Les uns se serait tournes vers la Russie , les autres vers l ouest , mais tous se seraient livre a une concurrence destructrice .
- 2e solution : soit aller chacun de leur côté négocier des accords d’échanges commerciaux avec les États-Unis, et c’en était également fini avec l’Union européenne ;
-3e solution soit se rapprocher davantage et se protéger mutuellement et laisser la Commission de Bruxelles négocier pour l’ensemble.
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