
Source [Conflits] : 85 ans après la bataille de Stonne, les blindés de la gendarmerie défileront le 14 juillet. Dans cet entretien, le général Christophe Daniel, commandant du Groupement Blindé de la Gendarmerie Mobile (GBGM), revient sur l’héritage militaire issu de la bataille de 1940 et l’emploi des blindés dans la doctrine de la gendarmerie.
Propos recueillis par Jean-Baptiste Noé
Commençons par un retour historique. Comment s’est construite la capacité blindée de la Gendarmerie ?
Général Christophe Daniel. Pour comprendre cet héritage, il faut remonter à 1933, date de la création à Satory d’une unité de maintien de l’ordre déjà équipée de véhicules blindés, comme le char Renault FT-17 et d’automitrailleuses blindées Panhard.
En octobre 1939, face à la menace grandissante de guerre, la direction de la Gendarmerie décide de créer une unité combattante. C’est ainsi que naît le 45e Bataillon de Chars de Combat de la Gendarmerie, une unité mixte unique composée à moitié de gardes et gendarmes de Satory et à moitié de soldats de l’armée de Terre.
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